@ coinfinger
Je m’accorde avec vos propos. A mon sens,ce que nous vivons en ce moment, c’est quelque chose bien plus ample et grandiose que nous ne le croyons. J’appelerais ça : la fin de l’ère matérialiste,qui implique la mort de choses comme l’Etat, l’économie, la politique, etc. C’est aussi la fin de l’ère des masses avec en ligne de mire la naissance de ce qui n’est jamais arrivé jusqu’ici : l’individu. Toute société jusqu’ici s’est élevé sur le sacrifice de l’individu. A titre personnel, j’incline à cela, j’aspire à cela et il me semble que c’est le fil d’Ariane qui court tout au long de l’Histoire. Pour moi, l’Histoire, c’est celle de la créature Homme qui détruit âge après âge toutes les choses qui l’entrave. Prométhée déchaîné.
Pour prendre une image afin de donner quelle valeur je donnerai au marxisme, je dirai : voilà, l’apparition de l’agriculture qui semblait un bienfait a entraîné des conséquences destructrices imprévues. Le capitalisme, ce serait l’agriculture classique, du produit à mort avec l’éradication de la vie au bout ; le marxisme, ce serait la même repainte en bio*. Bien sûr,que le bio est préférable, pour de tas de raisons. Mais c’est toujours le même esprit : il faut produire et produire à mort. Or ce qui m’apparait problématique, c’est cet esprit justement.
(*je tiens à redire que je n’ai rien contre Marx ; c’est un esprit admirable qui a fait quelque chose avec ce qu’il avait en main.Il a fait lever un antagonisme, lequel a peut-être et sans doute empêché que nous ne soyions rayés de la carte en tant qu’espèce, par pure imbécilité mécanique.)