Ha vous voilà !
C’est votre article sur le vote FN qui m’a relancé, comme quoi ça vaut le coup d’écrire des articles ! Bon cela dit j’ai aussi pas mal regarder vos différents commentaires, comme quoi troller ça peut aussi servir..
Ce qui m’attire dans le matérialisme dialectique, c’est la matérialisme. Pour le peu que j’en connais aujourd’hui, je suis cependant plus qu’interloqué par la prétention à étendre la dialectique comme principe premier de la nature elle même, là mon sang de physicien ne fait qu’un tour mais je ne demande qu’à prolonger la réflexion, donc merci pour la ref Engels je crois que ça me conviendrait bien (pour le résumé vous risquez d’attendre longtemps cela dit..).
Toutefois, un indice de taille : le prolétaire n’est pas nécessairement
salarié. Le prolétaire, c’est celui qui vit en vendant sa force de
travail. Un « auto-exploité » comme dit Mélenchon, le travailleur payé à la journée, reste donc un prolétaire.
Je trouve qu’on s’éloigne un peu de la définition originale. En gros ça devient plutôt « le bourgeois est un rentier », quelqu’un qui n’a pas besoin de fournir de travail pour vivre. Alors que finalement, « détenir les moyens de production », ça peut être un vrai travail aussi non ? En tout cas c’est le cas chez pas mal de petits patrons.
J’aurais aussi besoin d’éclaircissement sur, par exemple les professions intelectuelles : l’appareil de production est le cerveau/l’esprit, faut-il le collectiviser ? (on peut en fait faire le même genre de réflexion sur un travail purement manuel et sans outils : ma force physique doit-elle être collectivisée ?) Comprenez que je ne cherche pas la baston, j’essaie de tester la cohérence logique du bouzin.
Vous entendez quoi par énergie libre ?
Sur le progrès technique, j’ai bien du mal à voir si on est en train de favoriser l’émergence du socialisme, ou si on est en train de crééer les outils parfaits de l’hyper-libéralisme, internet en est l’exemple le plus frappant à mon sens, mais les possibilités d’auto-production aussi (quoique je le redis pour le fun : pour faire une galette de Si dopée au pouillème et gravée à la 10aine de nm, on ne sait pour l’instant pas faire en dehors du Kapital, en tout cas ça va ête chaud à opensourcé/libérer/décentraliser. Dans un système à la soviétique pas de problème, mais sinon je ne sais pas top.. Bon, on n’est pas à l’abri d’une rupture technologique, du genre microprocesseurs organiques à faire pousser chez soi allez savoir)
Ha, Das Kapital.. ça reste très frustrant de ne rien entraver.. ça me fait la même chose avec Freud, au risque de vous choquer j’ai du coup tendance à les mettre dans le même panier : ça a l’air intéressant, impressionant, mais incroyablement ambitieux voire pédant. De plus, je suis moi même pédant, donc quand je ne comprends pas, j’ai tendance à croire qu’on veut m’enfumer..
Cerise sur le gateau : dans mon édition du capital, il y a une préface qui explique qu’il est normal que les vrais prolétaires comprennent très bien le capital, alors que les bourgeois ne le peuvent pas vraiment, et pan dans mes dents.
Sinon au hasard de mes lectures actuelles, je suis retombé sur l’affaire Lyssenko : désolé de ressasser le prosaïque, mais en temps que scientifique, c’est vrai que ce genre d’absurdité rend très très très méfiant..