PS : désolé pour l’orthographe, c’est trop long, je ne vais pas me relire.
Ok, je vous répond au fur et à mesure.
Tout d’abord, n’hésitez pas à venir me chercher dans les coms pour que je vienne réagir à vos articles ou commentaires. J’aurais très bien pu passer à côté de votre article.
Concernant la dialectique : que voulez vous ? Marx a été influencé par Hegel, comme la plupart des gens de son époque. Si il était née quelques années plus tard, nul doute qu’il aurait plutôt été influencé par le courant analytique de la philosophie. D’ailleurs, l’analyse de la valeur dans le Capitale est une sorte de partition de la valeur sur la base du travail, dont le « prix » n’est qu’un passage au quotient. Un exemple de Philosophe/logicien qui a été un grand marxiste :
(vous remarquerez qu’il n’y a même pas d’article en Français alors qu’il est français, ce qui est très symptomatique de l’état du marxisme en France...)
Pour la définition de Bourgeois : c’est qui vit du profit. Exemple : un boulanger qui gagne 800€ par mois pour 50h de travail, mais qui est propriétaire de sa boulangerie est un bourgeois. Il a intérêt à ce que les salaires baissent pour pouvoir embaucher, que le temps de travail augment pour rentabiliser son embauche, que le code du travail se durcisse pour asseoir son pouvoir dans son entreprise. En revanche, le boulanger qui a gravit les échelons à carrefour, qui est devenu « manager » des boulangers, et qui gagne 2500€ par mois pour 35h est un prolétaire. Il a intérêt à ce que les salaires augmentent, à ce que le temps de travail baisse, à ce que le code du travail lui donne plus de pouvoir.
Concernant le travailleur journalier, l’intérimaire, l’auto-exploité : il s’agit simplement du statut le plus précaire possible pour un salarié. Le rapport de classe (
ça) ne s’exprime même plus en terme de lois/droits/acquis/temps de travail/salaire ; mais lui aussi tombe dans la dure réalité du paiement au comptant (le prix de la journée de travail se négocie avec le bourgeois à chaque projet).
Concernant le travail intellectuel, le logiciel libre vous donne un bon indice. Il faut abolir la propriété intellectuel. D’ailleurs, ce n’est que le prolongement de ce que l’on nomme «
l’ethos scientifique ». En informatique, l’outil de production, c’est le langage et le
framework. Soit ils sont propriétaires, comme
C# et
.NET, soit ils sont libres (cad : collectiviser), comme
PHP et
ZEND.
Idem pour les arts : soient on permet à tout à un chacun de reprendre ce que fait l’autre pour le modifier, soit on verrouille tout. Par exemple, en art, on a la licence creative commons qui émerge :
Les artistes étant naturellement plus « petit bourgeois » que les ingénieurs, ils ont plus de mal à se défaire de leur propriété intellectuelle, ce qui fait que la licence creative common est plus lâche que la licence GPL.
Pour la littérature, je vous renverrais
vers cet écrivain (encore un marxiste... oui, c’est une obsession assumée) qui prophétise la mort du Roman depuis les années 60 (il fait partie du courant chilien «
anti-novelas »). Son analyse, très matérialiste, consistait à dire que le roman n’est que la forme de la littérature correspondant à l’outil de production « imprimerie ». Pour lui, l’essor de l’électronique et de l’informatique (on était dans les années 60, pas encore d’internet) allait nécessairement tuer le Roman, pour permettre l’émergence d’une nouvelle littérature : intertextuelle, plurilinguistique, interactive. Or, l’intertexte, pour fonctionner, à besoin de l’abolition de la propriété privée intellectuelle (comme le mix en musique).
Par énergie libre, j’entend ça :
ça ne coûte strictement rien à fabriquer, ni à entretenir. Cela devrait nous permettre, dans les décennies à venir, de centupler la production énergétique mondiale. Et franchement : quand on dit centupler, ça pourrait aussi bien être multiplier par 1000. On ne parle pas du photovoltaïque hein, mais du solaire thermodynamique. Sur cette image, le plus grand des carré rouge représente la taille que devrait faire une telle centrale pour fournir la demande en électricité MONDIALE actuelle :
Bref : au revoir les économies d’énergie. Le vrai problème du 21ème siècle sera d’être capable d’utiliser toute l’énergie qu’on est capable de produire. Ce mode de pensée, basé sur l’abondance, est socialiste. Le capitalisme repose sur la pénurie.
Pour l’autoproduction, c’est pareille : laissez tomber. Les imprimantes 3D n’ont pas d’avenir. Ce qui a de l’avenir : c’est la possibilité d’accéder aux usines directement depuis internet pour faire fabriquer ce que vous voulez.
Celui qui rapproche Freud et Marx, c’est Karl Popper :
Mais, avec Marx, il est de mauvaise fois. Les prédictions de Marx du Capital se vérifient chaque jour.
Oui, incontestablement, il faut être le plus scientifique que possible. Le socialisme, nous l’espérons, sera une théorie économique scientifique. Pour l’instant, le socialisme n’existe pas. Le Communisme, en fait, c’est avant tout la théorie qui explique que l’on doit faire la Révolution et renverser la bourgeoisie. Le Socialisme viendra après la révolution communiste.
Voilà ! N’hésitez pas publier un résumé du Socialisme Scientifique de Engles (qui est un texte que l’on pourrai qualifier d’épistémologie économique, le PREMIER).