Armelle,
Le contre argument : « pour noyer son chien, l’accuser de la rage ! »
Quand on veut privatiser un service public, on donne des directives pour qu’il finisse par être complètement déconsidéré. C’est ce que tous les Gouvernements ont fait depuis Chevènement.
Au fil du temps, les heures de français ont rétréci comme peau de chagrin.
Tous le monde sait qu’on ne peut faire aucune sorte d’études sans la maîtrise de la langue et que c’est le principal critère discriminatif.
Pas grave, on la remplacera par l’anglais, plus fastoche, comme Mme Fioraso l’a décidé l’an dernier pour l’enseignement supérieur..., ce n’est pas la langue européenne ?
Au lieu de remettre des heures de français, d’aider les élèves en difficulté, on leur fait faire... des scoubidous, et on les fait passer d’une classe à l’autre, car les doublements et l’aide individualisée, ça coûte un bras !
Les familles ont compris que l’enseignement obligatoire signifiait « diplôme acquis », peu importe le contenu, pourvu qu’on ait le parchemin... Elles se sont faites avoir.
Les familles qui ont le choix financier, y compris nos « politiques de GÔche », ne mettent plus leurs enfants dans l’enseignement public depuis longtemps... .
Car dans l’enseignement privé, on ne garde que les élèves qui travaillent, les autres rejoignent leur établissement de secteur, soit en cours d’année, soit en fin d’année.
La société à deux vitesses, c’est depuis longtemps.