Isga, mon gars, vous travaillez un peu du chapeau...
.Les chiffres les chiffres, que valent ils quand on parle de lettres, et qu’elles sont orientées évidemment par des gens qui veulent vous prouver que les bœufs sont plus à leur place derrière la charrette que devant !
Je n’ai pas envie de trouver des responsables, ni des boucs émissaires, mais il est évident que la mer est polluée, que la qualité de l’air est moindre, et que le niveau de français et d’orthographe s’est détérioré.
Mon père, bas breton, qui ne connaissait que sa langue et s’est mis au français à dix ans, a tout de même obtenu son certificat d’études en quatre ans, et maîtrisait bien mieux le français que pas mal de licenciés, qui nous dit-on, sont obligés de suivre des cours de rattrapage à la fac, afin de posséder tout de même un français compatible avec une recherche d’emploi.
Une réalité, la langue s’est appauvrie et ce sont pas nos élites autoproclamées qui vont travailler à une amélioration. Qu’un mot en remplace un autre, pas de problème, mais quand cent nuances sont éclipsés par un mot anglais, on peut s’alarmer quand au devenir de nos humanités.
Nous voici à une époque où les livres ne valent plus rien, et où il n’est même pas utile de les brûler dans des autodafés, pour faire disparaître une forme de pensée dérangeante, car s’instruisant par elle-même, par le biais de cet objet parfait, échangeable, ne nécessitant aucune énergie autre que celle qui l’a produit.