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Commentaire de Robert Biloute

sur Si Einstein s'est trompé, il n'y a pas d'ondes gravitationnelles


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Robert Biloute Robert Biloute 26 juin 2014 11:51

Pour ce que j’en sais, la physique actuelle divise les particules en 2 grandes familles : bosons et fermions.

Les fermions peuvent être vu comme des particules réellement « matérielle », propre à consituer une matière. Les bosons sont impliqués dans les interactions (=>plutôt la cohésion de cette matière), on les conçoit à la base comme les vecteurs d’un certain type d’interaction : photon pour l’electromag, graviton pour la gravité, gluon pour l’interaction forte..

Parler de masse pour ces bosons est toujours un peu casse gueule, étant donné qu’on les conçoit plutôt comme des « paquets d’énergie ». Cela dit, on a l’équivalence masse-énergie d’Albert.
Le cas du photon est assez éclairant (haha) : quand on met ensemble les relations basiques de quantique et de relativité pour la définition de l’énergie et la masse du photon, on se rend compte en gros que la masse d’un photon au repos est nulle, autrement dit un photon au repos « n’existe pas ».

Il faut en fait raisonner sur la « masse au repos », en gros la masse en l’absence de mouvement.
Le photon a une masse au repos nulle, le gluon aussi (pour ce qu’on en sait aujourd’hui, au sens strict, la théorie dit : masse au repos nulle, l’expérience dit : masse au repos < XXX)
Par contre si vous prenez un boson Z ou W, impliqué dans l’interaction faible (en gros : la radioactivité), lui est bien massif au repos, de l’ordre de 100 fois plus qu’un proton, vraiment une grosse vache.
Et via la quantique (les relations d’incertitude), on peut définir la portée de l’interaction qui est dépendante de la masse du boson : si mon boson est de masse nulle au repos, la portée de l’interaction associée est infinie. Plus il est massif, plus la portée de l’interaction associée est petite.
Cela vient d’une bizarrerie de la quantique, qui dit en gros qu’un système peut *temporairement* s’affranchir de la conservation de l’énergie. ça fonctionne un peu comme un système de prêt : je peux emprunter de l’énergie, mais plus j’en emprunte, plus je devrais rembourser vite. Si j’ai une grosse masse, je dois emprunter beaucoup d’énergie pour me mouvoir, le prêt ne durera pas longtemps, ma portée sera donc limitée.


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