@Winnie
Fejr en arabe, étymologiquement, signifie l’ouverture d’une chose. L’explosion (au sens terroriste) vient notamment de cette racine L’aube vient aussi de ce sens comme ouverture de lumière sur l’obscurité. Rien ne m’empêche de comprendre cela comme ouverture de ma journée, ou vision de la lumière lorsque je me réveilles.
De même, Icha s’applique à ce qui n’est pas très clair, plutôt obscur. De là dérive le sens de fin de journée. taachi se dit de faire l’ignorant devant un sujet donné.
Mais au delà des sens étymologiques, il y a une question de fond à résoudre.
Celle de la ritualité versus spiritualité.
L’important, en ce qui me concerne, c’est la qualité de la connexion et des échanges établis avec Dieu. Ce n’est pas dans la crainte qu’elle doit se faire mais dans une sorte d’amour et surtout dans une relation de type maître-élève. Allah ne se déconnectes jamais et on peut tchater à toute heure.
Mais surtout, ce qu’il faut bien assimiler, c’est que Dieu ne « gagne » rien de cette connexion. tu ne peux rien faire qui profites à Allah. C’est le contraire. Ce n’est pas lui qui te demandes quelque chose et toi qui la lui donnes. C’est le contraire. Tu lui demandes la guidée et des « explications » lorsque tu te sens entrer dans l’obscurité et quand tu te sens entrer dans la lumière, indépendamment de toute « luminosité » photonique.
Et puis, de toute façon, l’aube et le soir photoniques n’ont pas beaucoup de sens aux pôles. Allah est beaucoup « plus cool » que ce que nous ont fait croire les poilus.Il n’est pas là à faire le surveillant devant la pointeuse pour se mettre en colère à la moindre incartade. Cela fait partie de la « fausse image » que l’on nous a donné d’Allah. Et je pense qu’il nous faut voir Allah autrement. Avec le cœur et la raison principalement.