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Commentaire de JC_Lavau

sur Fraude : nulle trace de corpus expérimental soutenant « acidification des océans »


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JC_Lavau JC_Lavau 27 juin 2014 12:17

Revenons à la tricherie du National Geographic, fidèle militant du carbocentrisme :
http://www.nationalgeographic.fr/5110-les-consequences-de-acidification-sur-les-fonds-marins/
Les mofettes de Castello Aragonese appartiennent au champ volcanique du Vésuve, un des volcans de subduction de l’Italie et de la Sicile. Et selon le journaliste du National Geographic, ce serait la seule mofette non souffrée, sans H2S, sans SO2 de cette région volcanique... Toute la rédaction est agencée pour nous faire croire qu’il ne s’exhale là que du CO2 et aucun acide plus fort. Zéro analyse de gaz, zéro analyse de l’eau, zéro inventaire minéralogique des cheminées. Même pas de relevés de valeurs du pH mesurées, juste un os jeté aux chiens, un 7,8 non localisé, qui n’est là que pour faire peur, pour faire allusion au spectre de « acidification des océans ». Nous constatons là de la dissimulation d’informations caractérisée.

J’ai déjà eu à me pencher sur la toxicité d’une eau de carrière : décembre 1982, dès que Stargil a commencé de pomper l’eau accumulée dans la carrière d’argile (kaolinite et glauconite) de Saint Jacut du Menez vers la rivière voisine, les poissons y moururent. JF Fédi, alors directeur d’usine, avait en mains l’analyse de l’eau de carrière mais ne savait pas l’interpréter. Le taux d’arsenic ne suffisait pas à expliquer la toxicité, en revanche le pH à 3,3 dénotait de l’acide sulfurique dilué : cette carrière contenait des pyrites, qui s’oxydaient à l’air en acide sulfurique. J’ai donc donné les calculs sur les quantités de chaux à apporter à cette eau de carrière pour la neutraliser ; ce qui en fin de compte ne fut jamais fait, car l’exploitation fut interrompue pour d’autres raisons.

Alors que là à Castello Aragonese, pas question qu’il y ait des analyses de l’eau ni des gaz exhalés ! Non non ! L’émotion pourvoit à tout ! Du moins à toutes fins de propagande.

Près de Rome, dans un rond-point proche de l’aérodrome de Fiumicino, depuis août 2013, une mofette boueuse, qu’on avait commencé par qualifier de geyser, intrigue.
http://www.geoforum.fr/topic/26974-un-nouveau-volcan-de-boue-a-proximite-de-rome/
Sauf que là, malgré les premières impressions, ce n’est pas un phénomène volcanique, mais le dégazage de sédiments deltaïques compressibles. Le panneau posé là par les carabiniers avertit de gaz toxiques, mais la puanteur est faible, il s’agit bien avant tout de CO2. Les conditions géologiques étant radicalement différentes, il serait invalide d’extrapoler la composition des gaz de Fiumicino vers Castello Aragonese.

Manipulation des foules...


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