@ l’auteur
tres bonne analyse
A cela, il faut ajouter un mystère : alors que la FED a imprimé des $ en quantité astronomique, on n’observe qu’une très faille inflation.
Il est un mécanisme simple qui veut que si on imprime trop de billets au point que les sommes en circulation dépassent la vraie richesse d’un pays, on déséquilibre le rapport « offre/demande » au seul profit de la demande et donc par voie de conséquence on génère de l’inflation (s’il y a plus de demande que d’offre, les prix grimpent). Or ce n’est pas le cas. Pour quelles raisons ??
première hypothèse : l’offre est bien plus forte que prévue, en particulier celle venant de la Chine. c’est en partie vraie, mais en partie seulement
deuxième hypothèse : La demande n’est pas aussi forte que cela. On rejoint l’article présentée ici. Il y a certainement aussi un peu de cela, mais alors si la demande est faible, donc la consommation est faible donc on n’a pas besoin d’injecter des $$ supplémentaires, alors ou va l’argent ?
Troisième hypothèse : l’argent virtuel ainsi généré ne va pas alimenter la fabrication et la consommation, mais circule dans un cercle fermé encore plus virtuel, celui de la finance privée (par opposition à la finance ouverte au public, dépôt, épargne, achats courants, etc..). cette finance privée est un énorme cercle fermé ou circule l’argent virtuel d’une banque à un fond de placement, d’un fond de placement à une assurance, d’une assurance à un prêt immobilier et tout ça sous forme d’écritures informatiques, mais jamais sous forme de billet et encore moins sous forme de bien.
Ce cercle est en fait un siphon tournant autour d’un trou noir qui entraine tout le monde. Et à la périphérie de ce tourbillon tel un manège infernal qui s’emballe, on trouve ces requins, ivres de puissance, la tête tournée vers l’extérieur et ne voyant pas qu’ils sont eux-mêmes aspirés par ce trou noir qu’ils ont crée puis alimenté avec la monnaie crée virtuellement au travers des bon du trésor et des prêts bancaires artificiels (c’est à dire sans même avoir l’argent qu’on est censé prêter)