Matteo Renzi (président du Conseil italien et futur président de l’Union Européenne) avait émis le souhait en avril d’une évolution des règles budgétaires de l’UE.
Un frein à la croissance réside dans le risque de blocage de l’investissement, conséquence de la rigueur budgétaire.
Assouplir le rythme du désendettement soutient la croissance.
Sigmar Gabriel. (vice-chancelier allemand), a déclaré, le 16 juin, que les « coûts occasionnés par les mesures de réforme » pourraient ne plus entrer dans le calcul du déficit public dans la zone euro pour favoriser la croissance.
Le FMI a souligné la nécessité d’une révision du Pacte de stabilité européen « trop compliqué avec de nombreux objectifs » qui « décourage l’investissement public ».
Le FMI préconise de simplifier le pacte de stabilité européen
http://affaires.lapresse.ca/economie/international/201406/19/01-4777308-le-fmi-preconise-de-simplifier-le-pacte-de-stabilite-europeen.php
Le 18 juin, la chancelière allemande, Angela Merkel a rejeté toute idée de réforme du Pacte européen de Stabilité dans une déclaration à Berlin.
Une contribution sur le Pacte de Stabilité dans la zone Euro que j’ai intitulée :
« BCE, quelle politique monétaire ? »
http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-101371-bce-quelle-politique-monetaire-1015444.php
Le 19 juin, l’Eurogroupe a, pour sa part, estimé les règles du Pacte suffisamment souples.
Les règles budgétaires suffisamment souples, dit l’Eurogroupe
http://www.capital.fr/bourse/actualites/les-regles-budgetaires-suffisamment-souples-dit-l-eurogroupe-942447
Jean-Claude Juncker avait reçu le soutien d’Angela Merkel au congrès du PPE en mars à Dublin sans obtenir la majorité des votes.
L’erreur Jean-Claude Juncker
http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20140624trib000836672/l-erreur-jean-claude-juncker.html
Jean-Claude Juncker avait déclaré le 14 mai au cours d’une conférence de presse devant le European American Press Club : « Donner l’impression qu’il faut stopper la rigueur budgétaire pour relancer la croissance est un leurre ».
Jean-Claude Juncker, le choix des urnes (mais pas seulement)
http://paris-international.blogs.la-croix.com/jean-claude-juncker-le-choix-des-urnes-mais-pas-seulement/2014/06/27/
Au café de l’Europe, il avait répondu : « Ramener la croissance et l’emploi en Europe, c’est ma priorité ».
5 questions à Jean-Claude Juncker
http://aucafedeleurope.com/elections-europeennes-2014/interviews/5-questions-a-jean-claude-juncker/
Au sommet des dirigeants européens, en fin de semaine dernière, la candidature de Jean-Claude Juncker a été acquise après l’adoption de conclusions favorables à la croissance :
« Les possibilités d’équilibrer la discipline budgétaire et la nécessité de soutenir la croissance offertes par le cadre budgétaire existant dans l’UE devraient être utilisées »
La chancelière allemande a obtenu l’ajout d’une phrase : « Nous respectons le pacte de stabilité et de croissance ».
Angela Merkel a rappelé les règles d’utilisation de la souplesse budgétaire ou « le meilleur usage de la flexibilité » en précisant « ce ne sont pas les États membres qui décident, c’est la Commission européenne ».
Les Européens en quête de croissance
http://www.la-croix.com/Actualite/Europe/Les-Europeens-en-quete-de-croissance-2014-06-29-1171914
Au-delà du programme établi pour les cinq années à venir, des choix politiques détermineront le développement de la politique économique.
Dans la zone euro, certaines dépenses (contribution au budget européen, investissements productifs, recherche, éducation...) pourraient être exclues du déficit budgétaire.