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Commentaire de ROBERT GIL

sur Le dangereux retour des austéritaires, au PS !


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Robert GIL ROBERT GIL 2 juillet 2014 11:05

Le premier verrou à faire sauter, c’est la ponction actionnariale sur la richesse produite. Sur une très longue période, la part des cotisations sociales et celle des dividendes nets varient en sens inverse : la montée de l’Etat social s’était faite au détriment des actionnaires, sa remise en cause se fait à leur profit. Il serait alors possible de créer des emplois selon deux principales voies. Dans le secteur privé, la réduction de la durée du travail a, contrairement au discours patronal, fait ses preuves : près de deux millions d’emplois ont été créés entre 1997 et 2002, une spectaculaire marche d’escalier qui n’a pas été redescendue ensuite. Donc plus d’emplois, moins de dividendes.

Dans le secteur public, il faut reprendre la formule de l’économiste américain Minsky qui proposait de faire de l’Etat « l’employeur en dernier ressort ». C’est évidemment inconcevable pour les partisans de l’austérité, mais il est pourtant facile de faire le calcul suivant : au lieu de faire cadeau à l’aveuglette de 30 milliards aux entreprises, pourquoi ne pas créer un million d’emplois publics ? L’Institut Montaigne, que l’on ne peut soupçonner de minimiser la « charge » des fonctionnaires évalue à 28,3 milliards le coût d’un million d’emplois publics ».........

voir : FACE AUX RAVAGES DE L’AUSTÉRITÉ …


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