Retour à la croissance par la loi - Bonne gouvernance - Art du possible
Les commentaires de Fifi Brind_acier sont précis, étayés et ne manquent pas de pertinence.
Toutefois, le monde a changé depuis l’époque du Général. Si les principes d’une bonne gouvernance sont restés les mêmes, la construction européenne s’est poursuivie, le mur de Berlin est tombé, les conditions de l’exercice du pouvoir ont profondément évolué.
Le poids économique relatif de la France a sensiblement diminué. Le monde est devenu global. Elle fait partie de la zone euro. Les grands caps économiques sont définis de concert par les 28 à Bruxelles.
Ces grands caps exercent une forte influence sur tous les marchés mondiaux. Ils créent des opportunités considérables pour la France, qui prend une part importante dans leur définition et qui sont le plus souvent conforme à ses intérêts.
Gouverner, ce n’est ni l’art de l’idéal, ni l’art de l’absolu. C’est l’art du possible et du relatif. Le monde a changé et la France n’y peut rien. Ne pas rembourser ses dettes, fermer ses frontières, restaurer sa pleine et entière souveraineté n’est pas un choix acceptable. Ses gouvernements successifs n’ont pas vu d’autres routes que celle de l’Union européenne, pour lui permettre de faire entendre sa voix, développer son économie et ses exportations.
C’est dans ces conditions que le gouvernement de la France peut décider et agir. L’Union européenne définit les grandes orientations et les grandes directives. Il appartient à chaque Etat membre de les mettre en oeuvre de la manière la plus efficiente.
En France, l’essentiel des directives est transposé et mis en oeuvre par les lois. Toutes les études qui ont été menées démontrent que la manière dont ces lois sont définies et implémentées exerce une influence déterminante sur la croissance nationale. C’est le sens de l’histoire. C’est en suivant cette route avec plus de rigueur, de rapidité et de créativité qu’elle ne l’a fait jusqu’à présent que la France gagnera.