Vos réponses en revanche sont vagues, pas du tout étayées et carrément effrontées.
Mais trêve de balivernes. Vous dites :
" L’Union européenne définit les grandes orientations et
les grandes directives. Il appartient à chaque Etat membre de les mettre
en oeuvre de la manière la plus efficiente.«
Ce que vous exprimez là clairement, c’est que la France est le sujet de l’Ue, qu’elle ne définit aucune orientation mais obéit ; elle se contente de mettre en oeuvre les décisions bruxelloises.
Autrement dit, n’ayant aucun pouvoir de décision, ne faisant qu’obéir, elle n’a plus de souveraineté. Elle n’est plus libre, elle a un maître ; la France est un laquais, un domestique.
Est-ce bien ce que vous venez de dire ?
»La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants [...] Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’attribuer l’exercice [de la souveraineté]« [Constitution 58, art. 3]
On ne peut de même l’aliéner et autrement dit, toute décision de l’Ue concernant la France est illégitime, anticonstitutionnelle, qu’elle soit bonne ou mauvaise.
»Le Président de la République veille au respect de la Constitution. [...]
Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités.« [id, art. 5]Respect des traités, y compris ceux concernant cette cochonnerie d’Ue, mais à la condition expresse, comme il est indiqué, que ces traités soient constitutionnels, autrement dit qu’ils n’altèrent en aucune façon la souveraineté [cf, art. 3]. Le Président de la République ne peut s’attribuer l’exercice de la souveraineté.
Est-ce que je vois juste lorsque je dis que juridiquement, sur le plan constitutionnel, l’Ue est illégale ? Est-ce que je vois juste lorsque je dis que la porte de sortie de l’Ue n’est pas du tout à Bruxelles mais se trouve dans la constitution de 1958, art 16 ?
»Lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la nation,
l’intégrité de son territoire ou l’exécution de ses engagements
internationaux sont menacées d’une
manière grave et immédiate et que le fonctionnement
régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le
Président de la République prend les mesures exigées par
ces circonstances, après consultation officielle du
Premier ministre, des présidents des assemblées ainsi que du Conseil
constitutionnel.
Il en informe la nation par un message.
Ces mesures doivent être inspirées par la volonté
d’assurer aux pouvoirs publics constitutionnels, dans les moindres
délais, les moyens d’accomplir leur mission. Le Conseil
constitutionnel est consulté à leur sujet.
"
(mots surlignés en gras de ma main ; la défense de la souveraineté fait partie de cette mission)
Je vous remercie de me répondre et de façon étayée, etc, autre chose que vos histoires de fatalité, que j’ai qu’à m’y faire et que c’est mieux pour tout le monde.
Au cas où vous êtes français, je vous fais noter qu’en vertu du contrat social qui lie tous les individus entre eux, vous avez le devoir de défendre et préserver la constitution de 58. Socle de la Fraternité.