On va finir à en arriver à des extrémités du genre « bureau de poste », à savoir mettre les enseignants derrière une vitre en plexiglas de 30mm, et les faire faire leurs cours avec micros et hauts-parleurs dans la salle de classe.
Le problème de la France ? La ghettoïsation. Une ZUP ou une ZEP sont des zones d’exclusion, avec souvent des catégorisations de cultures par bâtiments.
Je me régale, vivant en Suisse, d’y voir toutes les nationalités et toutes les religions, voir toutes les classes sociales, habiter dans les mêmes quartiers voir bâtiments, ce qui crée une cohésion sociale de par le « non-sentiment » d’exclusion. Ici, la chirurgienne congolaise discute avec la femme de ménage portugaise, et chaque anniversaire d’un des élèves d’une classe de l’école de ma ville (Montreux, ville aisée), réunit plus de 15 nationalités, ainsi que toutes les classes sociales imaginables, eh oui, même le balayeur y est reçu d’égal à égal, et trinque avec le directeur de la plus prestigieuse école hôtelière de la région. Leur spectacle de fin d’année était basé sur un tour du monde des cultures, avec un sketch sur chacune. Génial.
En France, on fait des ZEP et des ZUP, ou personne ne souhaite habiter, et encore moins enseigner. ZEP, ZUP, des nids d’exclusion ou se côtoient marginalisation, trafics de drogues, dépressions, alcoolisme, délinquance, déscolarisation, radicalisation, etc. A minima, avec ce type d’urbanisation, faites des classes pour musulmans, avec des institutrices voilées !