@ picatchou
Bah, je m’en vais travailler et mon job consiste à rejoindre maman dans son lit. Je retourne à la source mais c’est vrai que, quoique d’éternelle jouvence, elle est très vieille.
« Et puis il y a la toute vieille
Qu’en finit pas de vibrer
Et qu’on attend qu’elle crève
Vu que c’est elle qu’a l’oseille
Et qu’on n’écoute même pas
Ce que ses pauv’ mains racontent » [Brel - ’ces gens-là’]
D’un autre côté, pour d’autres, c’est soupe à la grimace, choisis ton camp, camarade :
’[...] du soir au matin
Sous sa belle gueule d’apôtre
Et dans son cadre en bois
Il y a la moustache du père
Qui est mort d’une glissade
Et qui regarde son troupeau
Bouffer la soupe froide
Et ça fait des grands flchss
Et ça fait des grands flchss«
Alors, la soupe, oseille ou simagrées ? Fanes de radis peut-être ? A moins que... la Liberté peut-être, la Liberté, oui, et ce serait ’une maison avec des tas de fenêtres, avec presque pas de murs et qu’on vivra dedans, et qu’il fera bon y être ».
Prudence, cependant. Car ’Les autres veulent pas’.
Bon, allez je file voyager en solitaire avec l’image de papa faisant ad aeternam la Chute du paradis originel en tête, bouh ! méchante la glissade quand même, et allez savoir pourquoi, ça m’égaie.