Il y a peut-être une limite, même à l’intérieur de son jugement et de sa pensée, à dire : chacun fait ce qu’il veut ! je m’en fous ! Cela, à mes yeux frise l’indifférence ! Bien sûr, je pourrais m’étonner de l’accoutrement, disons un homme en jupe, de quelqu’un qui viendrait me demander de l’eau ; la seule chose que je penserais, dans un premier temps, à le voir, serait : tiens, voilà un extraverti qui a quelque chose à régler ; pas forcément un handicap, mais je n’en suis pas si sûre ; parce que je parie cent sous, que cet être là serait tout sauf libre, très rivé à lui-même et je doute, comme cela m’est arrivé car on vient de temps en temps me demander de l’eau, de pouvoir discuter avec lui de graines, de Kokopelli, ou de choses et d’autres dont on peut discuter avec un inconnu à qui l’on rend service.
La seule limite de cette liberté là, est, me semble-t-il, la limite de la communication, de l’échange : l’être se pose de manière trop forte pour que l’on puisse l’outrepasser ! Or, et cela aussi est une perception personnelle, si on a une volonté d’échange, de rencontre ou simplement de déambulation tranquille, on n’attire pas à soi les regards par des atours ou accessoires dont on sait pertinemment qu’ils « saisiront » !! Non ? Si ?
Ceci dit, si ainsi il veut se protéger des rencontres, c’est évidemment de son choix et cela ne me gêne en rien !! mais en général, quand on veut avoir la paix, on se fait discret !!