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Commentaire de lermontov

sur Liberté


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kalachnikov lermontov 6 juillet 2014 23:53

Ou bien, quitte à me répéter, plus joliment dit par un jeune homme précoce :

"Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l’amour infini me montera dans l’âme,
Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la nature, heureux comme avec une femme."

C’est un rêve. Je veux dire : l’objet de la poésie n’est pas de peindre le réel, la poésie, l’art de façon générale ne sont pas des exercices de style dépourvus de sens ; la poésie commence lorsque le langage trouve sa limite, c’est-à-dire lorsqu’il ne peut plus rendre d’une réalité invisible mais sensible, le monde des sensations.


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