votre commentaire démontre à quel point on raconte n’importe quoi sur ce sujet, ce qui permet toutes les théories« complotistes »
et la confusion entre fonds propres de la banque et ses capacités à emprunter en est un exemple.
la crise de 2008 a pour origine un taux improbable de défauts sur des prêts accordés sans aucune réserve
Quand une banque accorde un crédit, elle exige une sureté de bonne fin, dans l’immobilier, une inscription hypothécaire.
Si vous faites défaut, la banque fera saisir votre bien et le vendra pour récupérer votre dette(au passage, si le crédit a été créé avec de la monnaie virtuelle, on comprend mal pourquoi la banque s’emm... à toutes ces complications, il suffirait d’effacer l’opération non ?)
Si les prix de l’immobilier montent ,il n’y a pas de problèmes.
Mais si le marché se renverse, votre garantie ne vaut plus grand chose.
Donc, des banques se sont retrouvées avec des tas de créances non recouvrables, et donc en état de faillite, car incapables de se refinancer sur le marché.
Ajoutez à cela une particularité du droit us, qui permet à l’emprunteur de dégager sa responsabilité en abandonnant purement et simplement la garantie.certains ,solvables ont même préféré laisser à la banque leur maison car la valeur vénale était par trop inférieure au montant de l’emprunt.
Une autre « invention » a été de titriser ces prêts, qui en fait ne valaient plus grand chose.
Et cerise sur le gâteau, la possibilité de s’assurer contre un défaut, sans obligation d’implication dans le prêt.
Egalement, le fait que l’administration a fait injonction aux principaux assureurs de couvrir les prêts sans exiger un examens des contre parties.
Mais la crise se propage car entre banques, plus personne ne sait juger de la santé financière des autres, entendu que toutes les banques ont dans leurs fonds de garantie, ces papiers pourris.
ce faisant, plus personne ne prête, et le marché est bloqué.
Il a fallu que l’état se porte garant, parfois en montant au capital de banques, pour que les banques aient à nouveau accès au crédit interbancaire,absolument essentiel à leur faculté d’accorder du crédit.