Ce n’était pas la Mannschaft qui était sur le gazon mais la Wehrmacht.
Les allemands ont appliqué le concept de Blitzkrieg au football :
ils ont marqué à quatre reprises entre
les 23e et 29 minutes soit en en six minutes, c’est une première dans l’histoire
du mondial.
Joachim Löw, le sélectionneur allemand a
commenté : « On savait qu’en
jouant vite, on pourrait les mettre en difficulté. C’est ce qui s’est passé. Après
les deux premiers buts, ils étaient sous le choc. Ils ne jouaient plus que de
longs ballons sur leurs phases offensives, en laissant des espaces grands
ouverts au milieu du terrain. Nous avons su les exploiter parfaitement".
Les paramètres historiques ne permettent
pas de saisir ce qui s’ est passé en ces instants , car il s’ agit de deux
grandes nations de foot ,bien d’ autres paramètre sont à prendre en compte ,
notamment l’ extraordinaire réussite des Allemands pendant la séquence mais
aussi le manque de caractère de cette équipe Brésilienne qui est la plus faible
que je n’ ai jamais connue ( des sélections Brésiliennes bien plus fortes n’ ont
pas passé le quart de finale par le passé) et qui n’ a jamais pu se reprendre , les joueurs Brésiliens étaient
prostré , prostration qui entrainera des erreurs défensives qui vont aggraver
le score et la prostration : c’ est un cercle vicieux !
Quant au public brésilien, il décidemment humains … tellement humains au regard des sentiments
qu’il a traversé :
-La fierté pendant les hymnes où les larmes
coulaient déjà.
-La révolte quand Müller ouvrit la marque.
-La stupéfaction puis l’abattement pendant
le Blitzkrieg
-Vient ensuite la colère, avec Fred pour cible principale.
-Le mépris quand les « olé » rythmèrent
toute une phase de jeu allemande.
-L’agressivité quand la police a pris position dans le stade pour éviter les
débordements.
-Puis enfin la dignité. A quelques minutes
de la fin comme un seul homme, le stade se met à chanter. Les Brésiliens
doivent rester fiers car ils ont pour eux la dignité et l’amour.
Un grand moment de football …