Ok pour votre remarque sur la note 2, on peut aussi dire que la « ligne de crédit » c’est un « crédit » sous la forme d’un découvert autorisé (et payant...) et donc que ce compte bancaire n’est pas vraiment négatif. D’accord aussi que cela ne change pas fondamentalement la petite histoire.
je vous fais remarquer que ce solde négatif fera l’objet d’une inscription dans la liste des dettes de la société
J’ajouterai juste en conclusion que le bilan est équilibré mais aussi que ni l’actif ni le passif n’ont augmenté entre la situation avant le prêt et la situation après le prêt.
Rejouons la même petite histoire en remplaçant PME1 par BQE1, qui est une banque cette fois.
Soit la banque BQE1 qui accorde un crédit d’un montant M à la
société PME2, qui est sa cliente et qui possède un compte bancaire chez
BQE1. PME2 n’est pas une banque.
Le contrat de crédit est une créance que BQE1 détient sur PME2 : il s’agit donc d’un actif du bilan de BQE1. A l’actif du bilan de BQE1 est répertorié tout ce que possède la société PME1, et donc une créance est un actif.
Note 3 : même règle comptable que pour l’histoire PME1 vers PME2
Cette écriture aura son pendant au passif, sous la forme de l’ajout du montant M dans le compte tiers de PME2, dans les dettes de la société BQE1. Au passif, tout ce que la société doit.
Note 4 : c’est identique jusque là, mais le changement intervient ici !
Dans une banque, les comptes bancaires de ses clients contiennent les « dépôts » des clients : ce que la banque doit aux dits clients, la dette de la banque envers ses clients. Ces comptes bancaires sont donc dans le passif du bilan de la banque. Ce qui était un compte de tiers au passif du bilan de PME1, est ici le compte bancaire de PME2 au passif du bilan de BQE1.
lorsqu’un client de la banque dépose de l’argent sur un compte qu’il détient dans cette banque, cela ne va certainement pas au passif, mais dans un compte financier ouvert à son nom,donc à l’actif ?
Si l’emprunteur ,ce qui est toujours le cas, a un compte dans la banque émettrice, l’argent va être transféré sur ce compte.
On aura donc les écritures successives
créances à terme Mr. Objectif 1000 à cpte tiers Mr. Objectif 1000
cpte tiers Mr. Objectif 1000 à banque BQ 1000
Cpte financier Mr Objectif (ds BQ) 1000 à cpte tiers Mr Objectif 1000
et si vous videz votre compte pour payer l’objet du prêt
cpte tiers Mr. objectif 1000 à banque cpte financier Mr. Objectif 1000
et on se retrouve dans la situation décrite depuis le début.
si vous n’utilisez pas la somme de votre prêt, vous devenez un déposant
Et comme la banque lui doit la somme ,elle est inscrite dans les comptes de tiers, dans les dettes, donc au passif
Et voila ! L’histoire est finie, le client PME2 a reçu le montant M sur son compte bancaire à la banque BQE1, le bilan de BQE1 est équilibré (l’actif est égal au passif), et ils ont tout les deux augmenté du montant M.
ben non
à l’actif, on a la créance M
le financier de BQ a diminué de M
le cpte depot du client est crédité de M
et le cpte tiers de M est débité de M
mais je connais peu de gens qui empruntent pour déposer sur leur cpte en banque
vous allez donc employer cet argent ,vider votre cpte et apurer cotre cpte tiers.
et on se retrouve dans la situation ante.
pas de création de monnaie.
Encore une fois, les cptes tiers au passif ne sont pas des cptes de dépots
Le montant de la masse monétaire en circulation (qui comprend en particulier la somme des comptes courants) vient d’augmenter du montant M : il y a eu création monétaire.
ben non, puisque l’argent qui alimente le cpte courant provient du cpte de la banque
Note 5 : La note 1 devrait en fait être corrigée en « il est impossible à une société non banque d’effectuer une transaction avec « l’extérieur » sans passer par un compte financier. »
Note 6 : Toutes les règles comptables utilisées sont les mêmes. Par contre les règles pénales sont différentes. Une société non banque n’a pas le droit de faire des prêts, sauf à des sociétés liées directement indirectement par la propriété du capital. Et une société non banque n’a pas le droit de recevoir des dépôts d’argent, ce qui est en fait la même règle vue de l’autre coté, du coté bénéficiaire d’un prêt.
là encore vous vous trompez
n’importe quelle société peut prêter de l’argent à n’importe qui,tout comme vous-même en avez le droit.
et cela vaut pour rémunérer des depots d’argent.
Note 7 : le français est bien fait. Un prêt c’est quand la monnaie existe avant. Un crédit, c’est quand la monnaie n’existe pas et est créée pour l’occasion. D’où l’expression ligne de crédit que vous utilisiez dans votre remarque sur la note 2.
il n’y a aucune différence.
une ligne de crédit est un crédit
quand votre cpte est à - 100000, cela signifie que de l’argent , bien réel a été prélevé sur le cpte, et que pour remettre le cpte à zéro, il faudra bien amener de l’argent tout aussi réel
Voyez-vous une possibilité d’interprétation multiple ? Est-ce clair ?
pour moi cela a tjrs été clair, mais la confusion vient du fait que vous imaginez qu’un cpte dépot pourrait se trouver au passif.
15/08 16:09 - Izabella
Sur le sujet, il y a le très bon livre « Création monétaire : Le tour de magie dévoilé », (...)
19/08 18:10 - arzi77
Pour ceux qui nient l’existence du système bancaire à réserves fractionnaires, ou croient (...)
19/08 11:01 - arzi77
Bel effort pour vêtir de probité candide et de lin blanc l’activité des banques ! (...)
13/08 11:48 - ikant
@gidmoz << Il n’est pas tout a fait exact de dire que chaque unité de monnaie (...)
12/08 18:12 - ikant
@gidmoz Effectivement un producteur d’une valeur arbitraire de la communauté peut (...)
11/08 21:10 - gidmoz
@ikant Si j’émets des papiers disant « gidmoz paye un euro(ou un gramme d’or) (...)
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