Salut @ tous,
J’ai pensé la même chose, je crois, Fergus, mais Nabum n’érige pas ce crime comme représentatif d’une situation, il en fait un des symboles. Pour ma part, navigant dans un milieu d’enseignants, je ne puis que témoigner du traumatisme qu’a généré cette triste histoire à la veille des vacances bien souvent vécues comme une délivrance sans laquelle le travail ne serait plus possible. Belle récompense.
Mais en effet, il ne faut pas que l’arbre cache la forêt, et c’est cette dernière qui m’affole ; celle qui n’est pas dans les journaux car constituée de petits faits de tous les jours comme ceux décrits par Nabum à la grille de l’école. Les faits qui, non rapportés, non dénoncés, s’ancrent comme une habitude viscérale dans nos quotidiens, dans une indifférence générale qui m’interpelle beaucoup plus que le consensus forcé autour d’un drame exceptionnel, et contre la montée de laquelle toute notre énergie doit se concentrer. Commençons par foutre en l’air les systèmes d’évaluations, par exemple ? Sand même prétendre à ce que devrait être une école, même si j’ai ma petite idée, il y a longtemps qu’on la prend pour -et qu’on se sert d’elle comme d’-un service social miracle, tout-terrains et multi-disciplinaire. Je ne suis pas sur qu’elle soit faite pour ça et que le peu qui en reste y survive.
J’ai aussi malheureusement approuvé le clairvoyant passage sur Sarkozy.
A+