Entre-temps, la vraie victime, c’est le Costa-Rica, le « petit » Costa-Rica qui a fait un Mondial énorme et s’est fait éliminer uniquement par un manque élémentaire d’autorité de la part de l’arbitre devant les tentatives répétées d’intimidation du gardien de rechange. Déjà la Hollande finaliste de la dernière édition avait massacré celle-ci par un jeu fermé, brutal et sans imagination.
Où est le football total qu’elle pratiquait du temps de Johan Cruyf ?
Aux oubliettes...
Cette fois, elle n’a fait que chercher à abuser l’arbitre par un nombre considérable de plongeons spectaculaires dans le rectangle. Qui manie les armes périt par les armes, la leçon vaut bien un fromage. En tout état de cause, l’équité sportive n’y a pas trouvé son compte.
Dès lundi Van Gaal deviendra l’entraîneur de Manchester United. Il est à espérer qu’il montrera autre chose qe ce froid réalisme calculateur doublé d’un comportement limite-limite. A part la victoire contre l’Espagne qui s’est écroulée d’une pièce pour les mêmes raisons que le Brésil, il n’a rien, vraiment rien montré. Mexique, Chili, Algérie, Bosnie-Herzégovine et Costa-Rica ont été les seuls à apporter un peu de fraîcheur à une épreuve qui s’est surtout caractérisée par le manque de fair-play et l’impossibilité consacrée d’être correctement arbitrée.
Merci Blatter, merci Platini, merci la FIFA-mafia.