j’ai trouvé ce texte :
http://noelpecout.blog.lemonde.fr/2008/11/06/le-pedophile-surproduit-et-antiheros-de-la-societe-marchande/
Un élément intéressant par rapport à tes porpos dans ce texte c’est la définition de la perversité.
Et on se rend compte que la plupart des gens au pouvoir sont des pervers ou au service de pervers.
Comme tu le dis les pervers sont au delà de la morale, ils ont leur morale à eux qui leur permet de tout justifier, principalement la jouissance de leur pouvoir.
Avec ce que prépare le traité atlantique on est en pleine logique perverse : la multinationale doit avoir jouissance de ses profits.
"
Pourtant
il serait tout à fait erroné d’assimiler le pervers à un hors-la-loi,
même si l’interrogation cynique, le défi et la provocation des instances
représentant la loi constituent des données constantes dans la vie des
pervers. Si le pervers met la loi au défi, ce n’est pas qu’il se réclame
d’une position anarchiste. Tout au contraire ! Lorsqu’il critique ou
lorsqu’il enfreint la loi positive et les bonnes mœurs, c’est au nom
d’une Autre Loi, loi suprême et bien plus tyrannique que celle de la
société. Car cette autre loi n’admet, elle, aucune faculté de
transgression, aucun compromis, aucune défaillance, aucune faiblesse
humaine, aucun pardon. Cette loi supérieure
qui s’inscrit au cœur de la structure perverse n’est pas une loi
humaine. C’est une loi naturelle dont le pervers est parfois capable de
soutenir et d’argumenter l’existence avec une force de persuasion et une
virtuosité dialectique des plus remarquables. Son texte non-écrit
n’édicte qu’un seul précepte : l’obligation de jouir.
"
Et donc la pédophilie institutionnalisée officieusement, ne peut que rentrer dans cette logique perverse, du droit de jouissance sans limite de certains sur l’humanité des autres, tout se permettre en ne permettant rien aux autres.
Mais les rois des pervers ce sont ceux qui enseignent une morale pudibonde aux autres tout en pratiquant le pouvoir sexuel, et les prêtres pédophiles en sont un bon exemple, ou ceux qui critiquent la richesse mais qui en privé ne vivent que par la jouissance de la richesse.