Pourtant l’étude épidémiologique réalisée par l’université de médecine de Fukushima prouve qu’en terme de tumeurs détectées, il est constaté un taux 100 fois plus élevé que pour les enfants du reste du Japon. lien
Si on suit votre lien et qu’on le lise attentivement on trouve cette phrase qui explique ce fameux taux :
Le pic de tumeurs de la thyroïde à Fukushima... « un effet d’optique » ?
Pourtant, l’université assure que ces cancers n’ont aucun lien avec
l’accident nucléaire : "Contrairement à Tchernobyl, aucun cas de cancer
de la thyroïde n’a été détecté chez de très jeunes enfants ",
justifie-t-on. Il s’agirait d’un « effet d’optique », dû à l’examen
systématique de toute une classe d’âge à Fukushima.
À partir de formulaires envoyés aux 2 millions d’habitants de la
préfecture (dont 23 % ont répondu), l’université estime en outre que la
dose maximale reçue au cours des quatre premiers mois de la catastrophe
serait de 25 mSV et que 95 % des habitants de Fukushima auraient reçu
moins de 2 mSv. Une dose bien inférieure aux 100 mSV, la dose à partir
de laquelle les études (notamment sur les survivants de Hiroshima et de
Nagasaki) montrent que les risques de cancer augmentent statistiquement.
Mais dans un pays où les habitants ont plus d’une chance sur 5 d’avoir un cancer avant 75 ans (2), il va certainement être difficile de distinguer les cancers « radio-induits » des autres types de cancers. Une guerre des chiffres, comme à Tchernobyl.
C’est bien beau de citer ses sources mais si c’est pour les caviarder autant, ce n’est pas vraiment objectif...
Dans un autre de vos articles vous nous promettiez l’apocalypse lors du retrait des assemblages des piscines, affirmant que cette tache était totalement impossible. Vous dites aujourd’hui : Au 30 juin, plus de 75% des
assemblages contenus dans la piscine du réacteur en question avait été
enlevés, l’opération devant en principe être terminé à la fin de
l’année, et devrait être suivi par l’extraction des combustibles des
autres réacteurs.