Quant à la situation en Syrie . C’est aussi un drame, qui a été crée par
l’empire et ses vassaux . Bachar Al Assad résiste aux extrêmistes
islamistes entraînés par les Occidentaux en tentant de maintenir un Etat
à l’auteur,
La colonisation est un lointain souvenir et il serait peut-être temps de considérer que les pays qui ont connu cela sont désormais majeurs et responsables. Les crimes de Bachar el-Assad, ceux naguère de Kadhafi, de Morsi, aujourd’hui d’organisations islamistes telles que Boko Haram ou l’EIIL n’ont pas été commis par des occidentaux, ils ne font même pas partie de leur culture ni de leurs traditions. Et quand bien même des occidentaux auraient conseillé ces crimes à leurs anciens colonisés - hypothèse des plus fantaisistes, évidemment -, ces tyrans ou ces organisations auraient pu librement s’affranchir et passer outre à de telles injonctions : le colonisé n’est pas plus con que son colonisateur, il n’est pas par essence moins libre. Or, ce ne sont pas les occidentaux qui ont apporté à ces peuples la charia et ses joyeusetés : amputation des mains des petits voleurs, lapidation des femmes, pendaisons ou décapitations..
L’Amérique n’est pas responsable des crimes de l’individu Bachar Al Assad. Elle n’est pas plus que l’Europe responsable des crimes de Boko Haram et ce n’est pas l’Europe non plus qui a fait le Hamas.
Les Gazaouis, en revanche, sont parfaitement et solidairement responsables de l’existence et de la persistance du Hamas. Il n’est certes pas venu au pouvoir par des procédures bien franchement démocratiques, mais ça fait quand même sept ans qu’un million et demi d’hommes subissent l’une des dictatures les plus immondes que la planète ait portées. Leurs voisins Egyptiens n’ont supporté Morsi et ses sbires qu’un an à peu près. Qu’est-ce qu’attendent les Gazaouis pour éliminer les crapules qui les font courir sur les toits comme des troupeaux de blattes, qui dilapident une aide internationale transformée régulièrement en missiles, en tunnels, en résidences somptueuses pour milliardaires ? Je commence à en avoir assez de cette pitié un peu équivalente à du mépris qu’on répand sur une population qui s’est elle-même vouée au masochisme et à l’humiliation perpétuelles. Rien n’est plus dégradant que la servitude volontaire, et Gaza, c’est à cet égard aussi répugnant que tous les bras levés de l’Allemagne nazie au passage du Führer. Qu’ils relèvent un peu la tête, bon Dieu, ces enfoirés, et qu’ils connaissent pleinement leur premier ennemi, lequel n’est assurément pas celui auquel on pense ici.