Ceci est bien sûr une lutte contre la bêtise, la haine, le cynisme, l’abjection, l’exclusion, la mort programmée du millier maintenant de palestinien.
Après la trêve on recommence le massacre.
C’est fois ci, on ne pourra pas dire qu’on ne savait pas !
Une montagne énorme de cadavres, sans compter l’autre, fait de membres amputés, d’âmes à jamais estropiés, d’enfants sans parents errant dans les décombres.
Aujourd’hui c’est d’Israël qu’il s’agit.
Il s’agissait d’ailleurs déjà d’Israêl d’hier.
L’histoire bégaie beaucoup depuis 48.
Le peuple de réfugies d’hier pousse devant lui un autre d’opprimés, qu’on voudrait déraciner à jamais, selon un savant timing de harcèlement et de liquidation.
Certains osent s’étonner de voir « les bonnes âmes » au chevet de la palestine, alors qu’on nous dit qu’il y a bien pire, parait-il, en Syrie !
C’est à se demander pourquoi on s’est révolté contre l’holocauste, alors que les espagnols avaient bien fait pire, en nombre de morts en Amérique du sud, en découvrant le nouveau monde, sans que cela ne pose de problème à personne, ou presque.
Les comparaisons sont indécentes.
Toutefois, on peut penser que ce qui choque profondément les gens, et qui fait unanimité, c’est que pour la Palestine, on ne leur pique pas seulement la vie, on leur pique aussi leur terre, leur espoir.
Orchestré par un état qu’on peut appeler « voyou », dans le sens qu’il ne contrefout, comme quelques autres, des décisions des instances internationales.
Le drame se passant sur ce confetti que les israéliens voudraient bien pousser au large, à la façon de « l’exodus » !
Il y a dans ce raccourci, ce qui peut arriver de pire à un peuple, et c’est précisément ce qui cristallise l’opinion.