@Par Rounga
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29 juillet 10:00
je ne fais que répondre à des gars qui ne font que propager la propagande religieuse, avec ses mauvais clichés, du genre seule la religion peut apporter une morale, on est trop cons pour pouvoir déterminer une étique, une morale par nous même, mais pourtant ce sont bien des hommes qui décident de cette morale religieuse.
Pareil l’autre lui même qui nous sort les côté maléfiques d’une chose beaucoup moins maléfique potentiellement que ce que je lui ait renvoyé comme canon de la pensée religieuse monothéiste, c’est à dire obéir aveuglément à une autorité qui se dit gardienne de la Vérité, du Bien, de la morale , des clés du paradis etc....
Donc leur rappeler que la religion c’est loin d’être le monde des bisounours.
Comme je ne suis pas essentialiste, je sais faire la distinction entre les individus, et les « structures » qui les entourent. Mais l’attitude détachée, positive, dont tu parles, dépend de nombreux facteurs.
Dans certains pays, certains états (aux états unis par exemple) ou régions, c’est beaucoup moins vrai, il y a une forte pression autoritaire religieuse, et c’est clairement visible dans certains pays musulmans.
Si dans nos pays effectivement les gens sont plus positifs, c’est surtout que la société a été sécularisée, faisant disparaitre en grande partie la pression autoritaire des religions instituées.
Je sais parfaitement que toutes les religions sont parcourues par une opposition entre courants conservateurs et « libéraux ». Et que selon les époques les rapports de force peuvent évoluer. Mais c’est la modernité, les révolutions et leur conséquences, qui ont donné du point au courant libéral dans les christianisme ( vatican 2 ça date de moins de 70 ans sur les 2000 ans d’histoire du christianisme ).
Selon les personnes la religion n’a pas le même effet, et si on regarde bien, bizarrement, elles tapent dans tous les effets, même les plus négatifs.
Au sommet des effets tu as les personnes qu’on peut étiqueter de spirituelles, des personnes très sensibles aux effets spirituels de la religion, donc là oui on peut dire que c’est du 100% positif, mais dans une population c’est une minorité. C’est al vitrine positive des religions, en général ce sont des personnes qui seront justement attirées par la religion parce que elles se sentent en phase avec al pratique religieuse.
Au milieu , il y a les gens normaux, dont la réaction face à la religion va dépendre de l’environnement social, de son éducation etc... C’est à dire qu’elles vont pratiquer la religion, soit parce que elles ressentent des choses, mais moins intense que les spirituels, ou au pire par conformisme même s’ils ne se sentent pas liés spirituellement à une transcendance. Là je suppose qu’on doit avoir une large palette .
Et puis il y a les conservateurs, pour quoi la religion est avant tout une affaire d’autorité, d’obéissance, ceux pour qui les messages de récompense, de punitions parlent le plus ,là où un spirituel n’aura pas besoin de tout ceci, , et qui sont focalisés sur les rites . Et dont la variante la plus extrême est le fanatique. La religion ne joue pas sur les mêmes sentiments, les mêmes sensations que les spirituels. Ppour ces personnes intégrer l’institution religieuse passera par des rapports de domination ou soumission selon leur position.
Et les religions monothéistes savent très bien grattouiller les conservateurs. Donc ce ne snt aps des accidents de parcours des religions tous les problèems qu’il y dans les religions, mais bien quelque chose d’intrinsèque du fait de flatter des mentalités basées sur des rapports de domination/soumission, de favoriser les registres d’appartenance binaires avec des discours de valorisation interne et dévalorisation externe, parfois très caricaturaux, et bien sûr en se développant comme des institutions de pouvoir sur la société.
Ce qui est frappant c’est que toutes les religions sont misogynes, sexistes, patriarcales, et que ces aspects en sont pas des objets sorties de la cuisse de Jupiter dans les sociétés indépendamment des religions, mais que cela fait partie des textes religieux eux même. Oh bien sûr avec le sexisme culturel cela ne fait que rajouter une couche de sexisme, et permet de le justifier.
Tiens par exemple, le coran ne parle jamais aux femmes, mais s’adresse aux pères, frères, époux de celles ci, et xontient son lot de versets sexsites. La bible n’est pas vraiment tendre avec les femmes non plus, ça commence déjà dans adam et eve, et ça continue par exemple avec paul dans le nouveau testament.
Tout dépend de ce qu’on entend par modernité....
Déjà la pensée moderne ne s’est pas développée avec le christianisme, mais avec la renaissance, c’est à dire quand sont ressortis tout un tas de penseurs antiques qui sortaient des canons religieux qu’étaient Platon et Aristote, qui avaient disparus avec le moyen âge.
L’universalisme chrétien, il vient justement du monde gréco-romain, quand une partie des premiers chrétiens ont choisi de propager la parole du christ hors du cadre juif, et l’ouvrir à tout le monde. Le christianisme c’est un judaïsme influencé par hellénisme de la judée du début de l’ère chrétienne à l’origine.
Même Alexandre le grand avait fait un discours sur l’égalité entre tous les hommes, en élève d’Aristote.
Sinon c’est chez les philosophes « non canoniques » qu’est né l’individualisme avec le matérialisme philosophique ( fondateur de la science moderne ). Galilée par exemple faisait référence à l’atomisme, c’est à dire une philosophie matérialiste, comme celle d’Épicure.
Et il y avait déjà les prémisses de l’humanisme chez certains philosophes.
Mais dans le monde antique, l’individualisme et l’universalisme avaient leurs limites dans la société, il y avait de fortes barrières mentales apparemment.
Sinon pour la laïcité et l’antiquité, en Grèce et à Rome, il s’était développé une notion de loi commune au dessus des particularités religieuses, il y avait le respect de la conscience individuelle, la recherche de l’intérêt général, la primauté de la loi sur les dogmes, qui sont les fondement de la laïcité. D’aileurs la séparation de l’église et de l’état dans les institutions revient à la situation romaine où c’était l’état qui organisait la société comme pour l’école .
Mais c’’est sûr que hellénisation originelle du christianisme, et l’intégration de certains concepts, on facilité une certaine perméabilité des idées modernes qui puisent aussi leur source dans la civilisation greco-romaine. Beaucoup plus que dans un monde islamique, où le discours religieux fondamental n’est ni individualiste, ni universaliste puisque instaurant une société multi hiérarchisée.