@fifi

Merci de replacer la discussion sur un terrain plus sain.

en 1936, en France, la quasi totalité de la population savait à peine lire, n’avait jamais vu un arabe ou un noir (sauf peut-être à l’exposition universelle), n’avait pas l’électricité et encore moins le téléphone.

ça c’est pour la progression entre 36 et maintenant. pour la régression, je pense qu’à l’époque les petites gens étaient plus soudées, plus unies.
tout ça fait quand même une sacré différence.

Vous continuez à faire l’amalgame entre ce que j’ai en tête et les anarcho-libertaires espagnols ; je ne peux pas vous en vouloir, puisque je n’ai exprimé mes idées que très sommairement (c’est pas mon article, ici)

Sachez juste qu’il n’est pas question de faire disparaître le pouvoir et de vivre dans le monde des bisounours, sans contraintes extérieures en croisant les doigts pour que tout le monde se comporte décemment (ça serait mettre la charrue avant les boeufs) mais de transvaser, disperser progressivement le pouvoir central à des niveaux plus bas. Décentraliser, en utilisant un moyen : internet.

Le problème du pouvoir, c’est la centralisation. La France est l’exemple parfait au niveau mondial : une administration proche du léviathan. Un gros monstre, qui a très faim (d’où les prélèvements pharaoniques)
Relocaliser est le maître mot. En matière de production de nourriture, de biens, d’énergie, d’administration ou de décisions politiques.

Qu’est ce qui se passerait par exemple, si toute l’électricité des centrales nucléaires françaises était redirigée à Paris avant d’être renvoyée sur le lieu de consommation ? Nous aurions des pertes monumentales par effet joule. C’est exactement ce qui se passe avec l’argent public dans un pouvoir central tel que le notre.

La nation c’est juste une forme de localité comme une autre. Vous avez tous l’impression que c’est super important parce que c’est cristallisé dans l’esprit des gens depuis longtemps, c’est du folklore. ça fait partie de votre identité, alors inconsciemment vous avez l’impression qu’en « tuant » l’état-nation, on vous tue vous même ; mais c’est évidemment pas le cas.
Si la nation française existe vraiment, c’est dans la solidarité entre personnes qu’elle s’exprime. On peut toujours faire tomber la 5e république et passer à un mode de gestion très différent, les gens resteront les même, toujours solidaires. Si à l’inverse, la nation française n’est qu’un mirage alimenté par la 5e république, alors passer à autre chose n’est que du bon sens, ça consiste à sortir de l’illusion.

La nation est sensée nous protéger, pas le contraire. Si nous défendons la nation contre vents et marées, quitte à en pâtir, si des personnes se sentent piégées par cette nation, c’est qu’il y a un problème.

Quitter l’UE, quitter le groupe, ça équivaut, à dire « démerdez vous les petits gars, nous on fait bande à part, on défend nos intérêts, même si pour ça on doit attaquer les vôtres »

C’est le premier pas vers le conflit armé.