1)
mais le lien entre les deux maximes relève de la pétition de principe pas de la logique comme je te l’ai déjà dit, l’une établit une relation transcendante, et l’autre de la relation universaliste. L’une établit sur le lien vertical et l’autre sur le lien horizontal.
Il y a immanence quand une chose est son propre moteur, cette chose peut être l’univers ou l’individu par exemple.
IL y a transcendance quand le moteur de la chose lui est extérieur et supérieur.
Donc le matérialisme propose une vision immanente de la réalité, avec l’univers et ses constituants comme moteurs de l’univers , alors que les monothéismes proposent une vision transcendante de la réalité, avec un dieu transcendant comme moteur de al réalité.
Tu parles de concepts dénués de définition, et donc oui tu peux tout mélanger.
Mais dans un discours rationnel ça ne passe pas, les contradictions se révèlent quand on donne des définitions aux mots et non des notions vagues.
Je ne vois pas ce qu’apporte de plus la notion très vague de celui qui est.
Ça veut tout et rien dire.
Parce que dans le monothéisme dieu est un être personnel, et ne correspond donc pas à d’autres conceptions de la transcendance dans d’autres religion, comme le bouddhisme .
Bizarrement les définitions liées à dieu, ne correspondent pas à la réalité, mais un ensemble de croyances élaborées au fil du temps..
Là où les croyants avaient la tendance à vouloir mettre du dieu, la réalité s’est toujours relevée immanente, faisant de dieu le bouche trou de l’ignorance.
Au fait quand dans la religion le texte sacré dit qu’il faut tuer ceux qui ne croient pas en dieu, et que la personne éprouve un grand amour pour dieu, alors cela veut dire qu’il serait moral d’exterminer les mécréants, si la morale se limite à l’amour pour dieu, et faire ce qu’il dit.
En fait c’est ce que certains ont fait au cours de l’histoire.
2)
comme je te le rappelle encore une fois , ce tableau n’est pas basé sur le pourquoi mais sur le comment.
Et toi tu ramènes au pourquoi.
Bah pour le sacrifice, il suffit de voir ce qui le motive pour déterminer le niveau du comportement.qui est à l’origine de la demande de sacrifice.
En fait si ton comportement est lié aux conventions définies par une religion c’est du niveau 4.
Si le sacrifice est imposé, cela sort du cadre de la morale personnelle.
3) donc tu te couvres de ridicules en me parlant de dieu qui est un personnage de fiction dans les récits mythiques.
4)
"
La capacité de « se mettre à la place des autres » suppose une certaine
intelligence émotionnelle, car elle implique de ne pas faire certaines
choses qui pourraient heurter la sensibilité émotionnelle d’autrui.
"
Je ne dit pas le contraire, puisque je parle d’empathie....
Mais cette capacité peut être appréhendé par la raison justement, à partir du moment où on la possède.
En définissant de façon rationnelle une éthique universelle, il n’y a pas besoin de ressentir au moment de la penser, toutes les émotions qui seraient éviter aux autres et à soi même, mais par contre cela le prend en compte.
De même que les rédacteurs du code de la route, ils ont fait un travail rationnel, avec la perspective derrière d’éviter des désagréments (tôles froissées) , des blessures, des mutilations définitives ou la mort.
Et donc c’est cette capacité qui permet de définir rationnellement une morale universelle.
C’est à dire qu’il faut être capable de faire la projection du lien émotionnel avec l’autre, pour pouvoir le penser rationnellement.
En fait l’empathie est composée d’une partie active : le ressenti direct de l’émotion ( la tristesse, ressentir la douleur quand quelqu’un se coince un doigt etc... ), et la partie cognitive qui repose sur un raisonnement sans éprouver directement l’émotion, il y a aussi le phénomène de détachement qui nous permet de ne pas ressentir l’émotion même si on est affecté emphatiquement , phénomène indispensable pour les médecins, les pompiers etc... qui doivent prendre des décisions rationnelles dans des situation où les gens en face d’eux souffrent, et surtout pour faire des piqures, utiliser le scalpel , tailler, trancher etc... le corps du patient.
Et le meilleur exemple qui démonétise tes critiques et donc valide ce que j’énonce depuis plusieurs messages, c’est que les personnes naturellement insensibles à la douleur, sont capables d’éprouver de l’empathie pour la douleur des autres, alors qu’elles ne ressentent aucune douleur.
Et cette empathie repose uniquement donc sur l’empathie cognitive, c’est à dire par raisonnement basé sur l’observation de l’expression de la douleur, elles peuvent comprendre que les autres personnes souffrent , ont une expérience désagréable et avoir de l’empathie.