Article pitoyable, comme tant d’autres depuis un mois.
Ces sortes de jérémiades, on peut les lire en France ou dans d’autres pays européens très éloignés du théâtre des opérations, sous la plume de gens qui ignorent à peu près tout de l’histoire de la région, de ses conflits et de ses guerres perpétuelles. Et qui sont aussi, par voie de conséquence, très éloignés de pouvoir appréhender l’évolution prochaine de l’état des choses.

Dans les pays arabes dirigés par ces gouvernements qu’on dit « modérés », très peu de manifestations ces dernières semaines, et très peu d’effervescence : on a d’autres chats à fouetter et on s’inquiète surtout de la progression du Califat et des infiltrations jihadistes. Ce prétendu islam, qui vient d’obliger cent mille chrétiens d’Iraq à quitter des villes où leurs ancêtres étaient installés depuis deux millénaires, qui massacre autant qu’il peut au nom de la charia, partage les mêmes orientations idéologiques que le Hamas.

L’Egypte plus encore qu’Israël, l’Autorité palestinienne, la Jordanie, n’attendent qu’une chose : que le Hamas et le jihad islamique désarmés soient mis rapidement hors d’état de nuire. L’objectif de ces organisations n’aura jamais été d’organiser la vie et le bonheur des Gazaouis ; leur rêve insensé, dernier avatar des objectifs d’Adolf Hitler ou de Mohammed Amin al-Husseini, mufti de Jérusalem, c’est d’exterminer les Juifs jusqu’au dernier (voir le septième article de la charte du Hamas). Les capitaux considérables mis à la disposition des autorités de Gaza n’auront jamais servi à construire des écoles ou des hôpitaux, mais à creuser ces tunnels qui sont déjà détruits, à payer des milliers de missiles militairement inutiles. Ces sauvages sont directement responsables d’une destruction de Gaza qui pouvait être évitée, et de plus d’un millier de morts, certains littéralement exécutés par l’organisation terroriste puisqu’on les aura forcés à monter sur les toits pour dissuader les pilotes israéliens de remplir leurs missions. Dans les pays civilisés, on construit des abris pour les civils de l’arrière, et l’armée est aux avant-postes. A Gaza, les bandes armées sont planquées dans des bunkers et ce sont les civils qui sont envoyés, sans armes, en première ligne, pour faire face à des avions de guerre. Si ce n’est pas la barbarie, cette monstrueuse lâcheté des décideurs, qu’est-ce que c’est ?

Israël, ce soir, est favorable à un cessez-le-feu sans condition aussi longtemps que se prolongeront au Caire des discussions destinées à faire émerger la paix par une solution diplomatique. Le Hamas menace de recommencer demain ses lancers de missiles. S’il persiste dans cette décision, il y aura demain encore des dizaines de morts à Gaza dont il sera bien évidemment le premier responsable.

Aujourd’hui, il y a eu une manifestation à Gaza pour fêter la « victoire ». Quelques centaines de personnes, selon les agences de presse. Quelques centaines sur une population de plus d’un million et demi, martyrisée depuis des années par l’organisation terroriste, dont les chefs sont planqués à Doha ou à trente pieds sous terre, c’est quand même fort peu de monde.
La solution que tout le monde attend, c’est que les Gazaouis achèvent eux-mêmes le travail entrepris par Netanyahou et qu’ils se débarrassent de leurs bourreaux comme avaient su le faire les Egyptiens confrontés à la barbarie obscurantistes des « Frères ».

Aucun article publié sur ce site depuis un mois n’aura posé le problème en ces termes. Tolérance absolue, donc, pour une organisation terroriste dont on aura complaisamment relayé la propagande immonde. Quand nous seront confrontés à la même horreur aux marges de l’Europe, tant de masochistes seront probablement au comble de la jouissance.