Alexander Unzicker fait œuvre utile en décrivant ainsi les dérives dogmatique de la physique actuelle.
Je vois cependant qu’il en reste pour penser que la caste des physiciens théoricien se distingue du reste de l’humanité : elle serait honnête, pure et ne se tromperait jamais. Pourtant l’histoire a montré que toutes les théories humaines se sont révélées fausse au bout d’un certain temps. Toutes. Mais il faudrait croire que les physiciens actuels, eux, ont découvert LE secret de la matière, définitivement. Les humains, dans 10 000 ans diront « Formidables ces théoriciens du XXème/XXIème siècle, ils avaient tout trouvé, ils n’avaient fait aucune erreur ». Ce n’est pas raisonnable, ni même sensé, d’imaginer une telle chose.
Un scientifique, s’il n’explique pas l’expérience, a le devoir de se remettre en cause, même si ça ne lui plaît pas. Refuser cette remise en cause, en martelant un dogme dont il est interdit de sortir, est l’inverse de la science. Si la théorie ne prévoit pas la rotation des galaxies, par exemple, alors la théorie est fausse, et le scientifique doit se remettre en cause. Pas inventer une poudre de perlimpinpin, indétectable, invisible, étrange, même si on l’appelle matière noire.
La physique c’est le détectable directement et le vérifiable expérimentalement. Ceci posé on voit que le modèle standard actuel s’apparente plus à de la science-fiction qu’à de la vraie science.