Cher Daniel Ichbiah,
« j’ai appris sur le tas à ne pas avoir d’idées préconçues »
Où voyez-vous une idée préconçue ? Il serait possible que juger que telle ou telle idée soit en soi une « idée préconçue » si vous n’avez pas pris le temps d’en analyser les tenants. Pour ce que je vous présentais, c’est la suite logique de raisonnements présentés dans une suite d’articles visibles ici : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-virus-le-plus-discret-cache-en-153489
Vu votre temps de réaction, je ne pense pas que vous ayez pris le temps de lire ces éléments, vous répondez donc selon votre ignorance du sujet.
De plus, instiller l’argument « idée préconçue » me semble une manœuvre rhétorique peut flatteuse pour son auteur.
« Le cinéma d’auteur a tout de même besoin de fonds »
Vous passez facilement de « l’industrie du cinéma » au « cinéma d’auteur » quand cela vous arrange.
Et oubliez de discuter le fond des arguments pourtant clairs : c’est l’industrie du cinéma et des médias qui a refusé la licence globale, ou qui a refusé d’accordé des tarifs normaux de licence de diffusion à de petits acteurs internet français, sous prétexte qu’ils étaient petits. Avez-vous seulement essayé de contacter des éditeurs/diffuseurs pour pouvoir diffuser des films sur un petit réseau d’accès internet ? C’est une expérience personnelle, pas une idée préconçue.
Après avoir refusé de discuter avec des petits acteurs français d’internet, en les tuant dans l’œuf, l’industrie du cinéma, se retrouve confrontée aux grands acteurs du marché international qui ont pu grandir à l’étranger sans être tués dans l’œuf : les industriels orgueilleux vont se faire manger, alors qu’ils auraient pu accompagner de jeunes pousses françaises quand il était temps.
Qu’ils disparaissent, le cinéma d’auteurs ne s’en portera que mieux : la pourriture des vieux arbres est le meilleur fumier des taillis.
Et en parlant de fumier, l’industrie du cinéma français correspond bien au mot, quand une ancienne « jeune actrice » vous raconte par quelles soirées elle est passées : Polanski était finalement gentil, bien que toujours pas en prison pour ses actes, et l’on comprend alors pourquoi l’industrie du cinéma français l’a défendu : la pourriture est depuis longtemps dans son corps, car elle n’a pas de coeur.