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Commentaire de eric

sur La quintessence de la mondialisation néolibérale


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eric 14 août 2014 08:44

« L’ouvrier et ses alliés salariés, munis de leur direction de classe, devront se révolter pour expulser ces incompétents et leurs banquiers et ils devront s’emparer de tout le pouvoir économique, politique et médiatique sinon nous voguerons de Charybde en Scylla. Mais ne brûlons pas les étapes. Voici que nous présentons les conclusions de ce qui sera un long sentier de sacrifices et de difficultés, mais il n’y aura pas moyen de l’éviter  »


Sur tous le reste, on peut discuter. Bien sur, le libéralisme s’est en fait traduit par un enrichissement de tous, une baisse des famines, de épidémies, de la pauvreté absolue et relative comme jamais, d’une amélioration des services publics dans le monde entier. Mais, au cas par cas, localement, on peut discuter de ses avantages et inconvénient. De préférence chiffres en main.

En revanche, sur « l’ouvrier munis de sa direction de classe etc.... », il n’y a pas de doute possible. Cela existe depuis environ 150 ans et plus. Toujours et partout, cela n’a absolument rien donné de positif, voir rien donné du tout. Sauf a considérer les socialismes réels comme le résultat, non pas de la volonté des ouvriers - on sait qu’ils y étaient réduit à une forme moderne d’esclavage- mais de celle des « directions dont ils étaient munis ». Et là, le résultat est la catastrophe générale et systématique que nous connaissons bien désormais.

Bref, l’économie, c’est compliqué. On peut, faute d’y rien connaître, rester comme l’auteur à des diagnostics nés au 19 ème siècle, et qui étaient déjà erronés à l’époque. 
Mais la politique est plus abordable. On ne peut pas continuer à préconiser des solutions qui n’ont rien donné sans réfléchir.

On ne peut continuer impunément à qualifier d’incompétent, des gens dont on prétend qu’ils ont été assez intelligents pour s’imposer durablement aux ouvriers, et surtout aux « dirigeant dont ils sont munis » ( l’auteur ?).

Si on partage le diagnostic un peu halluciné de ce dernier, alors on doit consacrer ses forces à « convertir » les « banquiers », qui seraient la seule classe sociale ayant fait ses preuves en matière de capacité à orienter une société.

Sauf à croire qu’ils appartiendraient à une autre sorte d’humanité, non susceptible d’être convaincue par les « dont ils sont munis ». Il y aurait alors 2 conclusion possibles : les « dont ils sont munis » ne sont pas bien malins. Ils sont racistes et pensent qu’il y a plusieurs humanités, dont certaines seraient inhumaines. Les 2 sont loin d’être incompatibles. On peut à la fois être incompétent et raciste.

Quand fut crée le journal l’humanité, certain le nommèrent les « humanités ». Cela tenait au nombre de normaliens qui l’écrivaient. Un tel niveau excluait de toute évidence tout « ouvrier », tant parmi les rédacteurs que les lecteurs. 

Au contraire, un banquier, c’est son métier de savoir parler avec tous le monde.

Conclusion générale ? Aujourd’hui, « les ouvriers et leurs alliés » sont « mal munis ». Leurs « dirigeants », souvent auto-proclamé sont issus d’une intelligentsia universitaire ou para universitaire assez coupée du réel, qui a fait les preuves historiques de son incompétence, voir dans de nombreux cas, de sa dangerosité. 
La classe ouvrière doit attacher toute son énergie à se « munir » de dirigeant issus de milieux qui eux, ont fait leurs preuves. 








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