Il est agréable de discuter plutôt que d’invectiver comme il est trop souvent d’usage ici sur ce blogue.
J’avoue que votre maxime anarchiste a du mordant « « la nécessité du chef naît de la guerre et se meurt par la paix ».
Le problème comme vous le soulignez vous même est qui possède quoi -et possédant beaucoup de quels moyens de propagande de son éthique et de sa morale (qu’il ne suit pas mais qu’il impose) s’entourent-ils pour assujettir.
Car à la fin en définitive on en revient au-delà de l’éthique et de la morale à la question du pouvoir suprême (dans tous les sens du mot).
Ainsi, un milliardaire et ses sbires universitaires peuvent bien me torture de leur morale et de leur éthique de pacotille... le jour où je leur tire une balle dans la tête ils font silence - je n’ai aucun remord et je me forge (même par avance) une morale qui dit que de brimer le l’oppresseur est le devoir de l’opprimé.
Et on passe au suivant. Toute votre construction savante est futile et inutile.
La question devient alors OUI MAIS CONNAITRONS NOUS UN TEL INSTANT DE FÉLICITÉ OU L’OPPRIMÉ ALIÉNÉ, ETHISISÉ - MORALISÉ - aura le fusil et la volonté de faire taire le curé, le journaliste, le penseur de merde, le philosophe menteur, le penseur aliéné bien payé ?
RÉPONSE OUI quand nous aurons parcouru toute la route qui nous sépare encore du fond du baril social - pas très loin. Alors le gueux, le pauvre, le paupérisé, l’ouvrier chômeur, l’étudiant écoeuré de constater qu’on lui a menti et même le curé déçu chercheront une nouvelle éthique qui passe par l’oppression de l’oppresseur.
J’espère qu’ils seront quelques un à s’en rappeler