Il serait inexorable d’aboutir à une cohabitation, si MLP était élue et ceci dès le lendemain de son élection. Les français au pire peuvent renverser la table en élysant MLP mais la puissance politique des élus restera (même en proportionnelle intégrale mais pas possible constitutionnellement à ce stade car il faut déjà un gouvernement pour une loi référendaire ) aux partis traditionnels UMP, PS, UDI, EELV,PC, qui feront jouer de fait un front dit « républicain » qui certes est incohérent comme attelage mais qui est surtout représentatif du pouvoir ...économique. Tous le monde le sait. Les français ont pu dire Non au référendum de 2005, qu’est ce que cela a changé ? vous avez vu un « plan B » ?. Sarko et le PS ont ratifié le traité de Lisbonne qui est réservé aux « grandes personnes »...fini la cour de récréation.
Les « marchés », les places boursières de la City, Wall Street, Paris,Hong Kong feront chuter les cours à un niveau insoupçonné, les grandes banques, les institutions de Bruxelles et l’U.E, les USA, l’OMC, le FMI, les décideurs aristocratiques des « élites »de Davos et Bideilberg, les mass médias françaises et européennes, les « intellectuels », les fonctionnaires, les commentateurs des chaîne TV, les hebdos, les journaux, la radio, TOUS ce beau monde n’ayant pas grand chose à voir en harmonie de rapports de classes sociales, vont quand même se coaliser pour bloquer la vie politique et...économique. En outre il adviendra que, DANS CE CAS c"est le gouvernement d’opposition qui a les prérogatives hormis la qualité dédiée de chef des armées qui reste au président. La cohabitation est une originalité qui déconstruit la gouvernance car, le parlement, pour le coup, officie et joue son rôle. Sous Mitterrand c’est Chirac ou Balladur qui gouvernaient en opposants au président. Sous Chirac, c’est Jospin qui gouvernait. C’est cadenassé par plusieurs soupapes, c’est ainsi.
CQFD.