Sauf votre respect (on abandonne les Monsieur et les Madame ?), je n’ai jamais vu les avions se croiser par dizaine, ni par paires dans le ciel au dessus de moi (et j’habite pas loin d’un aéroport).
Deux remarques, si vous le voulez bien.
La première est que j’ai souvent vu des sillages se croiser (au passage, je trouve ça plutôt joli dans un ciel d’azur).
Le second avion (mais ça marche aussi pour le troisième, le quatrième...) croise le sillage du premier, qui est passé quelques minutes voire quelques heures avant.
En déduire un quadrillage systématique par deux, cinq ou dix aéronefs, je trouve ça bof.
La seconde est que sans autre moyen que mes yeux (et les vôtres, du coup), je vois mal comment l’on pourrait dire que ces avions se croiseraient (en admettant qu’ils se croisent, voir première remarque) à des altitudes identiques, impliquant une volonté délibérée de largage de produits nocifs dans un but hostile envers l’espèce humaine.
En effet, bien malin celui qui, les deux pieds posés sur terre, peut estimer l’altitude d’un avion et en déduire qu’ils se croisent.
Cette différence d’altitude expliquerait notamment pourquoi, avec un, deux ou trois avions dans le ciel, l’un laisserait un sillage, l’autre pas, voire alternativement. L’atmosphère est quelques chose d’éthéré qui génère des différences en fonction de trucs que d’autres, bien plus malins que moi sur le sujet, vous ont expliqué ici-même.
Y voir la main de l’homme et de ses noirs desseins relève de la supercherie.
J’ajoute également, puisque vous regrettez que je n’étudie pas vos photos et images, que la photo qui illustre votre article est particulièrement révélatrice de ce que je viens de vous dire : si vos avions s’étaient croisés, le second (et ça marche aussi et toujours pour les suivants) passant à même altitude aurait coupé et dispersé le joli sillage du précédent.
Or là, rien du tout, les traits sont intacts, sauf une dispersion dont je trouve, moi, qu’elle est légitime eu égard, par exemple, au vent (ce que vous signalait aberlainnard) ou à l’ancienneté du trait par rapport à ceux plus récents.
Voilà Madame, j’en ai fini.
A+