Bonjour,
la France a besoin de grands projets qui entrainent le reste de la société.
Tant que l’économie sera soumise au niveau macro économique à la volonté d’un petit nombre de capitalistes on demeurera dans cette impasse et on arrivera sans doute finalement à un clash.
Pourtant ces grands projets ne manquent pas.
Du côté de l’énergie déjà, où l’enjeu de l’indépendance vis à vis des énergies fossiles se fait de plus en plus pressant. Avec notamment le développement, de la géothermie, du solaire, des hydrocarbures synthétisés des algues.
Du côté des transports avec notamment le développement des chemins de fer pour réduire le recours aux camions.
Du côté des infrastructures, notamment avec le développement des réseaux numériques à haute vitesse.
Du côté du bâtiment, alors que l’on estime le déficit en matière de logements autour de 800000 logements.
Du côté de la mer alors que la France dispose d’un des plus larges territoires maritimes au monde.
Et puis rêvons un peu, du côté de la science avec l’exploitation de l’espace, le voyage et la vie sur la Lune ou sur Mars, l’accès à de nouvelles ressources, leur rapatriement sur Terre.
Et puis il y a tout ce qui est relocalisation de secteurs d’activités qui ont été inutilement abandonnés et qui nous obligent sans aucune raison à importer ( ce qui plombe notre balance commerciale ).
Pour tout cela il faut évidemment totalement changer de politiques. Passer de la tendance au laissez-faire actuel à une économie beaucoup plus planifiée.
Cela signifie redéfinir les politiques fiscales pour favoriser la consommation et une meilleure distribution des richesses.
Cela signifie mettre un terme aux politiques de « compétitivité » axées uniquement sur les secteurs exportations (avec tous les effets d’aubaine qui vont avec) et se réintéresser au développement de notre territoire.
Cela signifie mettre fin aux politiques d’austérité et préférer l’investissement, quitte à laisser filer les déficits.
Cela signifie enfin reprendre le contrôle de notre monnaie, sans forcément sortir de l’euro mais en tout cas en se réappropriant l’outil de la création monétaire, indispensable au financement de tout investissement d’ampleur.
Cela signifie enfin restructurer notre dette, car la finance ne doit pas prévaloir sur les réalités économiques et sociales.
Faut avoir du courage politique pour prendre un tel contre-pied à 40 ans de politiques quasi identiques.