sparagus,
certain ne font pas que le croire :
⇒ 200 milliards d’euros : c’est le montant de la richesse créée par le travail, détournée chaque année des salaires vers les profits, depuis 30 ans.
⇒ 330 milliards d’euros : c’est
le montant des richesses cumulées par les 500 plus grosses fortunes de
France en 2013, en progression de 25 % par rapport à l’année 2012.
⇒ 41 milliards d’euros : c’est
le montant des dividendes versés aux actionnaires des entreprises du
CAC 40 en 2012, en augmentation de 5 % par rapport à 2011.
⇒ 200 milliards d’euros : c’est le montant cumulé des aides publiques, déversées chaque année aux entreprises, sans contrôle ni contrepartie.
⇒ 45 milliards d’euros : c’est le montant des exonérations de cotisations sociales patronales accordées chaque année aux patrons.
⇒ 80 milliards : c’est le niveau de la fraude et de l’évasion fiscale.
⇒ 10 milliards : ce
sont les ressources en cotisations sociales aux horizons 2020 qui
pourraient être atteintes en appliquant l’égalité salariale entre les
femmes et les hommes (pour rappel les salaires des femmes sont
inférieurs de 27% à ceux des hommes).
Alors que les profits, notamment des grands groupes, explosent, que les fortunes les plus insolentes s’affichent, que les caisses du patronat sont pleines,
il est indispensable d’exiger une autre répartition des richesses. Pour
détourner la colère des citoyens, ceux qui nous pillent essaient sans
cesse de faire diversion, et s’en prendre aux fonctionnaires est un bon
moyen qui marche relativement bien auprès d’une population déboussolée,
pressurisée par les actionnaires qui demandent toujours plus de
dividendes. Pendant ce temps, les 500 000 emplois promis par le Medef en remerciement du Pacte de Responsabilité
coûteront 30 milliards d’euros à la collectivité, soit 60 000 euros par
emploi créé ! Un véritable scandale doublé d’un colossal gâchis pour
des créations d’emplois
bien incertaines, à un coût prohibitif pour la collectivité. Evidement
comparé aux 20 milliards du CICE (Crédit impôt pour la compétitivité et
l’emploi) qui aboutiront à la création de 150 000 postes, ce qui fera
130 000 euros l’emploi, certain peuvent dire que c’est une bonne
affaire !
voir : CRISE DE CROISSANCE