Décidément, vous êtes moins intelligent que je ne le croyais.Il n’y a aucun lien sur le fond mais sur la forme.
- Pour les papillons de Fukusuima :
Une expérience séralinienne…
Comment prouver la relation de cause à effet ? En soumettant artificiellement des chenilles de papillons (selon la partie « méthodes ») ou des chenilles et des chrysalides (selon la partie « résultats ») provenant d’une région non contaminée (Okinawa) aux radionucléides, plus précisément au césium 137. Les chercheurs ont donc infligé deux doses par irradiation externe : « jusqu’à » 55 mSv (0.20 mSv/h) et 125 mSv (0.32 mSv/h).
Problème : les doses relevées sur le terrain s’expriment, non pas en milli-, mais en microsievert par heure. Le débit de dose équivalente maximum indiqué dans les informations complémentaires (tableau 8) est de 18,86 µSv/h, relevé à Nagadoro (région montagneuse d’Itate) à l’occasion de la collecte de feuilles d’Oxalis pour l’expérience d’irradiation interne. Lors de la collecte de papillons, le débit de dose maximum au sol a été de 3,09 µSv/h à Motomiya en mai 2011 (tableau 1). En d’autres termes, les débits de doses expérimentaux sont des milliers de fois supérieurs aux débits mesurés sur le terrain, et les doses des dizaines de fois au moins.
Et donc problème : a-t-on le droit d’écrire – sans autre qualification – dans le résumé : « Des anomalies similaires ont été reproduites expérimentalement sur des individus de zones non contaminées par exposition externe et interne à de faibles doses » ?
- Pour les rats de seralini :
La photo explique la chose. http://www.marcel-kuntz-ogm.fr/article-seralini-republie-son-etude-123982148.html