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Commentaire de eric

sur Un salaire à vie pour tous ?


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eric 20 août 2014 08:19

Une idée qui a du mérite : 


il y a effectivement toute une tranche de la population qui, de fait, vit à peu prêt comme cela. Plus ou moins précaires à petits boulots plus travail au noir, fonctionnaires sur-numéraires de bonne volonté, justifiant leur emploi en gênant au quotidien ceux qui travaillent vraiment, intermittents divers qui, non content de pomper les cotisations chômage des travailleurs, émargent également aux budgets culturels et sociaux, éternels étudiants boursiers, associatifs subventionnés faisant de l’évasion fiscale sous prétexte « d’échange citoyen », etc...Tous cela dans une joyeuse désorganisation, une totale absence de transparence, à grand coût et dans une très grande inégalité. 

On trouve des « bénévoles associatifs » à plusieurs milliers d’euro par mois, des intermittents qui crèvent la dalle, des précaires piliers de bistrots, et même, rarement il est vrai, de vrais « alternatifs » travaillant dur pour tenter de « vivre autrement ». Parfois même, exceptionnellement, sans aucun argent public à l’appui. ...

De fait, nous finançons dejà leur salaire à vie pour tous sans grand bénéfice social et d’une façon telle qu’ils sont éternellement insatisfaits et revendicatifs. D’autre part, les modalité de financement sont telles qu’ils vivent effectivement souvent dans l’angoisse.

Enfin, la politique socialiste qui visent à maintenir le niveau de vie de ses clientèles statutaires, passent nécessairement par un assèchement des financements de ces publics qui votent en général à la gauche de la gauche et sont donc inutiles, sauf comme supplétifs pour mettre le désordre dans la rue quand les droites sont au pouvoir. 

Il faudrait faire un tri.

- Ceux qui sont vraiment incapables de vivre autrement qu’aux frais de la collectivité, mais sont relativement peu nuisibles. Là, oui, un salaire universel minimum pour qu’ils foutent la paix aux autres, avec, pour le principe, et pour respecter leur dignité, quelques vagues « travaux d’intérêt collectif ».

- Les nuisibles : à notre dame des landes, il est clair que les punks à chien à plein temps vivent sans doute largement de notre argent et en plus, constituent une nuisance anti-démocratique. 

- Les recyclables : dans le lot, il y a des tas de bac plus quelques chose, qui pourraient avoir une réelle utilité sociale, pour peu qu’ils soient un peu encadré par des structures moins idéologiques. 

Je pense à titre d’exemple aux associations de défense des Roms, qui perdent beaucoup de temps à « manifester contre les scandales », à participer à des colloques de protestation, à exiger des moyens et des postes, etc.. ; alors qu’ils pourraient éventuellement être capables de faire de l’alphabétisation, ou du ménage dans les bidonville. Au passage, ceux là gagneraient une estime d’eux même, en même temps qu’une connaissance du réel, qui pourrait en faire des citoyens utiles et apaisés.

Mais pour cela, il faudrait que fonctionnaires et élus travaillent au lieu de se contenter d’arroser.
Comme on parle d’argent public, ce serait effectivement leur rôle d’en vérifier l’utilité sociale.
Ce n’est pas dans leur « culture ».

Ainsi, il nous faudrait une réforme de l’Etat qui exigerait une volonté politique, mais aussi un énorme effort pédagogique. « A argent public, service public ». Car pour arroser ainsi avec discernement, on ne peut que recourir à l’argent public. Il est difficile de demander aux ménages qui bossent vraiment de financer directement les improductifs. Cela doit passer par l’état. 

Mais ce ne sera acceptable pour ceux qui payent que sur la base de critères objectifs et transparents. 
En particulier, il faut faire cesser l’évasion fiscale et sociale que dissimule toutes ces activités soit disant « citoyennes ».






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