au-dela de la polémique, n’oublions pas qu’il y a des propositions dignes d’intérêt comme celles de Duboin et Friot pour arriver à un standard de vie digne et décente, comme le rappelait en son temps jacques sarrazin, disciple de duboin : « un industriel, qui possède des chiens de chasse, continue à leur offrir la niche et la pâtée pendant que la chasse est fermée et jusqu’à la fin de leurs jours, même s’ils sont devenus impotents. Celui qui a une écurie de course ne se contente pas de donner de l’avoine à ses chevaux seulement le jour où ils courent une épreuve et quand ils auront passé l’âge de courir, il les enverra au haras où ils jouiront d’une bonne retraite. Tandis que le même industriel trouvera naturel de laisser sur le pavé un de ses collaborateurs que la machine économique aura remplacé ou qui, malade ou usé, sera devenu impropre au travail, sans se préoccuper de savoir s’il pourra bénéficier d’un secours quelconque (...) le droit à la vie reconnu au chien de chasse et au pur-sang, est refusé au travailleur qui n’a rien à échanger »...
ces lignes sont de 1935...et plus que jamais d’actualité, leur véracité étant démultipliée par l’ampleur des « gains de productivité »...