le racisme au Yankistan est de nature structurel, il est pour ainsi dire part intégrante du modèle US : soit donc un pseudo-multiculturalisme fondé sur la domination d’un groupe ethno-religieux sur tous les autres.
Non seulement, la « color line » est toujours d’actualité, mais les inégalités entre pop. blanche et pop. afroaméricaine ont empiré depuis la période de MLK et des civil rights.
Simples exemples : le gap entre richesse des ménages « blancs » et « noirs » s’élève à plus de 236000$ : au début des années 80, il était « à peine » de 85000$ or so : quand bien même, dans le même temps, il y a constitution d’une importante classe moyenne black, et une explosion en matière de taux d’obtention de diplôme au sein de la pop black.
En matière d’accroissement de richesse ; pour un « blanc », 1$ de départ mène à un retour de 5.19$, pour un « black », le retour (si l’on peut parler de retour) sera de 0.69$.
Certes certains pourront arguer de divers facteurs, notamment éducation, néanmoins cela ne colle pas : les Blacks sont plus éduqués que les Latinos, le gap Blancs/Latinos n’est pas aussi considérable, les Asiatiques ont de meilleurs résultats que les Blancs, le gap à nouveau n’est pas aussi considérable...d’autres opteront pour une approche raciale travestie (= les Blacks sont plus cons que les autres) le hic c’est que le groupe de migrants avec le niveau d’étude le plus élevé : est les Africains, qui battent les Asiatiques que ce soit en pourcentage d’obtention de bachelors que de diplômes plus élevés...
Bref, le problème est bien structurel, et pour ainsi dire constitutif du modèle yankee : les divers mécanismes et schémas mentaux ayant opéré au temps de l’esclavage, de la ségrégation se sont maintenus et persistent.