Bourricot,
En fait c’est un peu plus compliqué, mais je me demande si vous pourrez comprendre...je vais essayer toutefois une explication !
En fait j’ai eu une relation forte pendant dix ans avec une femme magnifique, et croyez-le ou non, je l’aimais beaucoup.
Bien entendu et c’était une chance partagée, nos relations intimes nous satisfaisaient amplement, et nous ne nous voyions pas (nous avions décidé d’un commun accord de ne pas vivre ensemble ; ce schéma conformiste accepté ne nous convenait pas), et je vous vois venir, vous allez tout de suite penser que nous nous voyions uniquement pour nous sauter mutuellement dessus ....eh bien non !
C’était vrai,mais pas systématique, et nous passions souvent beaucoup de temps ensemble, à discuter, nous ballader, bref faire toutes ces choses que font les couples socialement acceptés !
Eh oui, de temps en temps, j’allais voir ailleurs,,... ;t elle aussi !
Nous en parlions comme des adultes responsables, nous étions de la même veine, alors où est le problème ?.......
Et quand nous nous retrouvions, eh bien c’était toujours sublime, car en fin de compte, on se rendait compte que rien d’autre n’égalait notre relation.
Et puis voilà, la vie nous a séparé (en fait c’est de ma faute, j’ai refusé le traditionnel bébé), et depuis, je n’ai jamais aimé une autre femme comme eje l’ai aimée elle .
Comme les dermatos qui disent qu’on a en nous un « capital soleil » pour la tolérance de notre peau au soleil, je pense qu’on a aussi un « capital amour », et pour ma part je sais que j’ai totalement brûlé le mien, et que je n’ai donc plus rien de dispo pour une autre femme.
Alors oui dorénavant, ce sont des aventures sans lendemains, et pas souvent, parce que le sexe, c’est comme tout, ça lasse, et à 50 piges, quand on a bien vécu, on s’en fout un peu en fait.
Maintenat si vous pensez que c’est pathologique, comme disait Chirac, ça m’en fait bouger une sans toucher l’autre !
Ce genre de situation n’est certes pas en accord avec votre programmation sociale fortement implantée il me semble, mais tous les goûts sont dans la nature, comme dit la sagesse populaire.
H/