Bonjour, François.
Vous avez raison, les directives européennes portent une vraie responsabilité dans l’augmentation du travail de nuit. Raison également de souligner que le travail de nuit est néfaste à la santé des salariés.
Mais sauf à avoir mal lu l’article, vous passez sous silence une cause sociétale de cette évolution : c’est, en France comme dans la plupart des pays de l’Europe occidentale, en prenant en compte la demande croissante des populations citadines de disposer du service le plus étendu possible que la plupart des enseignes ont modifié leurs horaires, ou fait pression sur les élus nationaux et européens pour obtenir des autorisations élargies de travail du soir et de nuit. Et les services publics, notamment de transport, ont dû, dans la plupart des pays, s’adapter à cette demande.
A Paris, il y a plus de monde dans les Monop à 22 heures qu’à 16 heures ! Et ne parlons pas de Londres avec ses Sainsbury ouverts 24 / 24 heures.
Ce que je veux dire : il y a des excès avérés et choquants des politiques, mais tout ne peut pas leur être mis sur le dos ; sans la demande d’une partie de la population, ou a minima l’adhésion de cette partie de la population à une offre de nature libérale, ces changements ne verraient pas le jour !