Tall,
Non, je ne veux rien te faire croire. J’essaie simplement de te faire comprendre que ce qui paraît objectivable pour certains ne l’est absolument pas pour d’autre et vice-versa. Ce que ta propre théorie du développement humain admet, mais que tu réfutes par ailleurs lorsqu’il s’agit de passer de la théorie à la pratique avec des exemples concrets.
Entre l’objectivation des actes criminels et la psychopathologie, il y a non seulement une question de degrés (niveau d’abstraction), mais également une différence de logique. La logique psychiatrique scientifico-déductive est différente de la logique juridique pratico-formelle.
Je t’ai que je ne voulais pas parler de ce sujet, car même les juristes sont ignorants de ce problème qui, contrairement à ce que l’on pourrait croire, sert bien plus le criminel que ses victimes. Résultat, on a une justice injuste. J’ignore ton expérience en la matière, mais la mienne est grande dans ce domaine et ta remarque en forme de boutade dénonce une réalité bien prie que tu n’imagines.
A l’époque de l’Inquisition, on brûlait les malades mentaux que l’on accusait de « possédés du démon ». On ne se souciait même pas alors de leur internement. Ce n’est qu’à la renaissance que des voix s’élèveront pour dénoncer de tels procédés en traitant les malades mentaux avec plus d’humanité jugeant qu’ils pouvaient être soignés.
Tes positions sans nuance, tant sur la justice que sur la psychiatrie font penser à ses périodes sombres où d’une part on appliquait la loi du Talion et d’autre part on brûlait les malades mentaux. Est-ce vraiment ce que tu souhaites ???
Autrement, quelles sont donc les solutions si ce n’est de poursuivre la marche en avant entamée il y a des siècles de ça en cherchant à comprendre ce qui cloche chez l’homme ???