@ César, ceci est tombé aujourd’hui, peut-être qu’un remise a l’ordre de juge des hautes instances vous donnerons espoir « que pas tous sont vendus »...
Le Tribunal administratif fédéral (TAF) a confirmé un veto de l’Office
fédéral des migrations. Un jeune Syrien domicilié dans le canton de Vaud
devra s’acquitter d’une taxe d’exemption du service militaire aux
autorités de Damas.
Un jeune Syrien domicilié dans le canton de Vaud n’a d’autre choix
que de payer une taxe d’exemption du service militaire aux autorités de
Damas s’il veut obtenir un passeport pour pouvoir voyager. Le Tribunal
administratif fédéral (TAF) a confirmé un veto de l’Office fédéral des
migrations.
En février dernier, l’ODM avait refusé de lui octroyer
un document de voyage puisque sa demande d’asile, déposée en 2003,
avait été rejetée en 2010. L’Office lui avait conseillé de s’adresser à
la représentation diplomatique de son pays d’origine.
Contacté, le
Consulat de Syrie à Genève avait informé le jeune homme qu’il ne
recevrait pas de passeport tant qu’il n’aurait pas effectué son service
militaire dans son pays d’origine. Il lui avait aussi indiqué qu’il
avait la possibilité de payer une taxe d’exemption.
Le fait que le
jeune Syrien, dont la demande d’asile avait été rejetée en 2010, ne
dispose pas du montant nécessaire au paiement d’une telle taxe ne
justifie pas une dérogation lui donnant droit au passeport pour
étrangers sans papiers, indique le TAF.
Il reste tenu
d’entreprendre les démarches nécessaires auprès de son pays d’origine
afin d’obtenir un document de voyage national, « même si la procédure
pouvait s’avérer longue et parfois compliquée en raison de la situation
de crise régnant actuellement en Syrie. »
C’est au pays d’origine
qu’il incombe de définir les motifs qui justifient ou non la délivrance
d’un passeport national, souligne le TAF. Sinon, cela reviendrait à
établir systématiquement un document de voyage de remplacement lorsqu’un
étranger se heurterait à un refus pour des raisons non prévues par le
droit suisse.
Une telle manière de procéder violerait la
souveraineté de l’Etat étranger concerné ou son autonomie en matière
d’établissement de documents de voyage, précise le TAF. (ats/Newsnet)
Créé : 27.08.2014, 13h46