« Si le président de la République prenait la décision de dissoudre l’assemblée, le PS s’écroulerait totalement et la droite et l’extrême droite emporteraient le morceau. »
De même l’auteur se contredit : il affirme en préambule que la gauche n’est pas au pouvoir, mais il dit redouter dans le même temps que, si élections il y avait, la « droite » et, dit-il, l’ « extrême-droite », risqueraient de l’emporter ?!
Or il faut savoir : soit on acte, comme il le fait, que la gauche n’est pas au pouvoir, mais en ce cas on ne peut redouter l’arrivée au pouvoir de la « droite » puisque, selon ses propres critères, elle y est déjà... !
Première approximation, qui témoigne de la confusion intellectuelle dans laquelle se trouve l’auteur.
D’autre part, il est une imposture fondamentale qui trahie les failles conceptuelles béantes de raisonnement de nos gauchistes tendance frérisme, que de vouloir associer, agglomérer les projets politiques, géostratégiques et socio-économiques de la « droite » (pseudo-concept sans intérêt dans le contexte actuel) incarnée par l’UMP, et cette fois l’ « extrême-droite » (encore plus inepte) telle qu’elle serait représentée selon eux, tout à fait fallacieusement, par le Front National.
Il y a en effet une différence non pas de degré, mais de nature dans les projets respectifs portés par ces deux partis. Ils différent sur l’essentiel de leurs projets pour la France.
En revanche, ce qui ruine le coeur de l’argumentation (si tant est que l’on puisse appeler cela une argumentation) de notre franc-mac, il y a une convergence totale, absolue, entre les PROJETS, PROGRAMMES ET BILANS, des partis dits de gouvernement PS et UMP, qui rappelons, se sont partagés le pouvoir ces trois dernières décénnies.
La tartufferie, la manipulation conceptuelle, et la confusion intellectuelle sont donc à leur paroxysme.