"Victoire incontestable du courage des fiers gazaouis, honneur du genre humain en termes de résistance en cette époque de peur collective.« 

Après l’étange délire sur une pauvre production hollywodienne et quand on lit ça, on se demande vraiment si l’auteur s’est toujours contenté de l’eau ferrugineuse.
Les Gazaouis n’ont jamais voulu cette guerre. Elle leur a été imposée par le Hamas et elle était perdue d’avance. Les sommes considérable attribuées par l’aide internationale et qui devaient servir à construire des écoles et des hôpitaux, à aider aussi les plus démunis, auront servi à creuser des tunnels qui n’existent déjà plus, ni du côté d’Israël ni du côté de l’Egypte, et à remplir les portefeuilles d’un certain nombre de nouveaux riches gazaouis, dont les Haniyeh et les Mechaal. Toutes les trêves auront été rompues par l’organisation terroriste, dont la dernière de cinq jours, pour aboutir à une cessation des hostilités déjà proposée il y a un mois et dans les mêmes conditions. Des semaines de destructions et des centaines de morts pour rien du tout : sans un désarmement du Hamas, rien ne pourra changera à Gaza. C’était clairement posé dès le début et rien n’aura changé.
 Quant à l’honneur, parlons-en : les Gazaouis sont certes à plaindre, mais un peuple qui porte au pouvoir, et d’une manière quasi démocratique, les crapules fascisantes qui le maintiendront durant sept ans dans la misère en détournant les aides internationales, c’est un peuple qui n’est pas plus innocent que les Allemands sous la botte nazie.
Quand aux cadres et au petit personnel d’exécution de l’entreprise Hamas, ils se seront comportés de la manière la plus cynique et la plus lâche. Ils ne constituent certes pas une armée d’état, il ne s’agit que de bandes armées vouées au terrorisme, mais quand on se pique de vouloir faire la guerre, il y a un code d’honneur à respecter : l’armée doit être aux avant-postes et protéger les civils. A Gaza on aura poussé sur les toits les femmes et les enfants pour qu’ils affrontent des avions de guerre, tandis que les »soldats" se terraient à trente pieds sous terre, tout à fait à l’abri des frappes aériennes qu’ils avaient suscitées. Un pareil degré d’abjection et de lâcheté ne s’était encore jamais vu dans aucune guerre.