Mr Barratier. Je ne doute pas que vous ayez pris vos renseignements avant d’asséner vos convictions. Je pense toutefois que vous avez sans doute omis d’aller voir dans nos campagnes. Vous avez également omis un paramètre important dans la vie des parents : la mobilité. Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui habitent loin de leur famille. Pour que les grands-parents « se régalent » à garder leurs petits-enfants, encore faut-il que ceux-ci résident dans un périmètre raisonnable... Ce n’est souvent pas le cas ! Les grands-frères et les grandes soeurs !!! Là, excusez moi, mais je pense que vous vous foutez carrément du monde !!! Combien d’enfants de 3, 4, 5 ou même 10 ans ont des frères et soeurs chômeurs ??? Dans mon école, il y en a peut-être un ou deux, dans le cas de familles recomposées et de grossesses « tardives »... Quant à embaucher des animateurs, chez nous, c’est mission impossible, rien que les trajets (petits villages en regroupement pédagogique) coûteraient plus cher que les maigres sommes gagnées pour 2h30 (chez nous) de « labeur hebdomadaire »... Je vous propose d’accompagner un élève de campagne pendant une petite semaine afin de vous rendre compte par vous même de ce qu’on leur fait vivre, et je suis bien certaine que cette réforme n’apportera rien aux enfants, alors qu’elle a un coût exhorbitant à la fois pour les familles et les communes !!!