Merci Jean Mohammed !
Votre article exprime exactement mon dégout, au point où j’en suis de mes propres investigations. Et M Valls n’est que la partie actuellement la plus exposée de cet iceberg.
(Petite mention spéciale : Il ne faudrait pas oublier les chiens de garde, aux ordres des mêmes patrons, qui à longueur de TV, de radio, et de presse, nous servent la même soupe. Parlerais-je ici des syndicats ?.. Hum, ne nous dispersons pas)
En effet, ils ne travaillent pas pour nous. En effet, ils ne se cachent plus. En effet ils nous considèrent comme des bœufs. En effet, ils sont assujettis et corrompus. En effet, ils manigancent grossièrement pour tenter de nous faire croire que c’est bien ce qu’ils avaient dit avant d’être « aux affaires » comme ils disent... Quelle belle formule, et si déconcertante de vérité !
Pour ce qui est du TAFTA, c’est plié, ça se fera, ça se fait. Ils ont tous les postes pour ça, les mains libres. La suite, c’est l’ACS : l’accord sur le commerce des services.
ici : http://www.marianne.net/Vous-avez-aime-le-traite-transatlantique-vous-adorerez-TISA-_a239731.html
ou là : http://www.bastamag.net/Tisa-ces-negociations-commerciales
ou un peu partout très récemment.
Oui, ils veulent casser notre mode de vie, et nous imposer le leur (le fameux american way of life). A tous...
Et ça avance assez bien, il faut bien le reconnaitre ^^. C’est long, ça a été longtemps sournois. Mais il fallait mettre en place le décors, vicier les relations par toutes sortes de réseaux aux statuts parfois d’institutions (FMI, OMC, Fed, BCE, commission européenne, Bilderberg, trilatérale, youngs leader, le siècle... et j’en passe), et aussi, poser les conditions de la sidération des populations (applications de la stratégie du choc...). Nous montrer à quel point l’on peut tout perdre afin de mieux nous tenir. Il est probable que pour enfoncer ce clou là, il nous fasse une petite guerre mondiale ou une bonne guerre froide bis.
Alors, comme beaucoup d’autres, j’oscille entre l’envie de prendre les armes, (puisque la rue et le référendum n’y suffisent pas), et celle de ne plus jouer, de ne plus voter, celle de m’extraire du marasme, puisqu’ils nous ont volé la démocratie par un jeu de dupes. J’oscille encore entre l’espoir d’une autre forme de contrat social (autre chose que la 5e république, révocation possible à l’initiative populaire, sanctions intransigeantes et définitives...) et le désintéressement le plus désabusé.
Donc quoi ?
Que faisons nous de cette colère si saine ?
Nous sommes terriblement nombreux à la ressentir et il ne se passe rien !
Avons-nous perdu ce réflexe de descendre, (sans appel aucun d’un syndicat ou de l’autre), dans la rue, d’entrer dans leurs palais, et de les sortir par la peau du cul ?
Partout où je traine, sur le net, au boulot, chez le boucher... Partout ça gronde...
Et partout ça continue le train train.
D’ailleurs, à propos de train train, je file en cuisine !